ANDRÉ VIARD
ÀDriano et El Rafi ils sont sortis sur les épaules dans le premier des Salon du Vintage de Nîmes. Hadrien arraché les oreilles d’un gros taureau Robert Marge, pour qui une grâce a été demandée. El Rafi Il a coupé les deux oreilles d’un autre taureau important, également récompensé par son retour sur le ring. Il a coupé une autre oreille à son premier taureau. C’était une course sérieuse Margarine. Saldivar, ce qui confirmait l’alternative, il avait peu d’options avec son sort.
Le second était un taureau complet, courageux sur le cheval, fixe, répétitif et avec ce pas synonyme de dévouement total. Hadrien Il a profité de sa mobilité plus que de la profondeur de ses attaques tout au long d’une tâche joyeuse, enchaînée et complétée par les deux pitons. Il tua le premier et lui coupa les deux oreilles. Retour au taureau (Albé, ruban noir et cinqueño).
Le cinquième, noir, quelque peu monté et gourmand en cape, poussa et travailla courageusement sur une première longue perche où il laissa une partie de ses forces. Fixe, sérieux, exigeant, il a perdu la main dans les arrivées de plusieurs séries, ce qui a quelque peu gâché la tâche. Hadrien Il fait l’effort et réussit de bonnes frappes à droite, mais perd l’oreille et Porte des Consuls avec les aciers. Paumes dans la traînée. Ovation.
Le troisième, un beau marron dégoulinant, manquait d’un peu de force pour exhiber ses vertus, qui étaient nombreuses : fermeté, noblesse, dévouement, et pour la tâche de El Rafi avait plus de profondeur. Il y avait des hauts et des bas avec de bons muletazos et d’autres moins, quand il sculptait les attaques au lieu de les rejoindre. Il a tué le premier. Oreille, paumes dans la traînée.
Le sixième, sérieux, Veleto, fut bientôt un autre taureau important, non pas tant pour sa bravoure à cheval que pour son dévouement et sa transmission sur la muleta, même s’il ne chargeait pas toujours avec rythme ni n’avait toujours des finitions au niveau de ses embroques. Rafi J’alterne ce qui est bon et ce qui est moyen, ça a cliqué avant que j’en sois pleinement conscient et prévenu. Deux oreilles qui ont été accueillies avec scepticisme par le public et le matador lui-même qui en a poliment laissé une sous la loge. Retour au taureau Margarine.
Abanto et lâche à la sortie, le premier de Margarine, (marron, Cinqueño, nommé Aigolas -60) monté, vif d’esprit et sérieux, il s’est amélioré dans la deuxième poussée où il a poussé par le bas. Arturo Saldivar Ce taureau a donné au public la confirmation qu’il avait un visage merveilleux pour les deux pitons et qu’il était gentil, mais qu’il manquait de substance pour suivre la muleta. Saldívar a profité de l’avantage pour se fréquenter une demi-douzaine de fois sans pouvoir flirter. Il a cliqué, a entendu un avertissement. Il salua le troisième
La pièce était terne et Saldivar aucune blague n’a été donnée. Il a court-circuité et tué à la deuxième tentative, avant d’échouer avec l’erreur. Division.