« Le quatrième taureau a déjà quitté mon corps d’une autre manière. Cela m’a permis de ressentir un peu ce rugissement madrilène qui le caractérise tant ». C’est comme ça que ça s’est manifesté José Antonio Morante de La Puebla après avoir caillé une tâche de tauromachie au quatrième taureau de se recroquevillerqui s’est rapidement effondré dans le huitième de San Isidro.

Le droitier sévillan, sans chance avec son lot de la veille après-midi, s’en est sorti sur cet exemplaire, signant deux séries très taurines, les seules qu’il avait avant de tomber en ruine. A la question de télévision mundotoro de : ‘Il était temps qu’un taureau le charge Madrid’, Morante a répondu :

‘Mec, oui… Au moins, il m’a laissé m’exprimer un peu. Les trois taureaux précédents, celui de cet après-midi et les deux de mon après-midi précédent, eh bien, c’était impossible, non ? Et bien sûr, devant cette place importante et devant ce public, eh bien… on se sent mal. Ce taureau a déjà quitté mon corps d’une autre manière. Il m’a déjà fait ressentir un peu ce beuglement madrilène qui le caractérise tant. Ça fait mal que le taureau se soit ennuyé, mais j’espère que la prochaine fois ce sera le charme’, finit par dire le torero de Séville.