Depuis les débuts de la tauromachie à pied, on parle de « trois tiers » dans la tauromachie, car c’était alors la réalité.

Premièrement : Tercio de varas (mordre le taureau).

Deuxièmement : Tercio de banderilles (mettez les banderilles dessus).

Tiers : Tiers de la mort, ou du meurtre (poussée).

Au fil du temps, cette réalité a changé et aujourd’hui, même si nous continuons à parler de trois tiers, ce sont vraiment des « cinq cinquièmes ». Je vais expliquer:

1) « Premier Cinquième, ou cape ».-Lorsque le taureau quitte la porcherie, le matador doit l’arrêter avec la cape et essayer de combattre le lucide, de préférence la véronique, si possible selon les conditions du taureau. Il y a des années, disons, surtout dans les années 50, 60 et 70 du siècle dernier, le taureau était arrêté par le banderillero de combat, avec lequel il enseignait au maître ses caractéristiques, sa façon de charger, puis il sortait le matador de se battre lucidement dans sa cape et de le conduire jusqu’au cheval. Dès lors, on pourrait envisager, au sein du combat complet, une « première Cinquième » appelée cape (arrêter le taureau et le combattre le plus lucidement possible), qui au début de la tauromachie n’existait pratiquement pas et s’est peu à peu développée jusqu’à arriver jusqu’à nos jours. .

2) Deuxième Quinto ou Suerte de varas ».-Plus tard, avec la cape, le taureau sera porté au cheval pour faire la chance de varas, qui serait le « deuxième Cinquième ».

3) « Troisième cinquième ou banderilles ».- Ce serait, en fait, l’ancien deuxième tiers, ou banderilles.

4) « Quarter Cinquième ou béquille ».- Ce serait l’abattage des béquilles, inexistant lorsque la tauromachie a commencé à pied, c’est pourquoi il est allé directement au tiers de la mort, de la chance de tuer ou de la fente, qui était le troisième et dernier troisième. Ce « quatrième Cinquième » est aujourd’hui le plus pertinent et le plus long, puisque théoriquement il ne devrait pas durer plus de 10 minutes, y compris la chance de tuer, mais généralement il dure plus longtemps. Nous savons déjà que le premier avertissement est donné 10 minutes après le début du travail de la béquille, et actuellement les avertissements sont très fréquents.

5) « Cinquième Cinquième ou tuer.- Enfin le dernier cinquième, ou « cinquième Cinquième », serait la chance de tuer ou de se précipiter (ancien tiers de la mort), qui comprend le jonchage, si nécessaire.

C’est pourquoi nous disons qu’aujourd’hui le combat complet d’un taureau n’est pas trois tiers, mais « cinq cinquièmes », comme nous l’avons exposé. C’est la réalité qu’on le veuille ou non, même si on continue à parler, à tort, des Trois Tiers.

Rafael Comino Delgado