Une oreille de poids pour Daniel Luque était le maigre bagage de la deuxième célébration de la Foire de San Jorge à Saragosse.

Daniel Luque est dans un moment qui fait plaisir à voir. Avec le récent triomphe encore chaud à Séville, il est arrivé à Saragosse avec cette auréole de matador en saison, l’une des plus intéressantes qui soit aujourd’hui.

Et aujourd’hui, dans le deuxième de San Jorge, le Sévillan n’a pas déçu, qui déjà dans son premier, un homme doux qui s’est ensuite cassé bien sur sa béquille, a démontré le grand moment qu’il traverse avec une tâche dans laquelle il s’est très vite mis les gens en faveur du travail avec une tauromachie puissante sur la main droite, avec laquelle il a signé plusieurs séries de béquilles longues et attachées, ajustées et inférieures.

Celui de Valdefresno, s’en sentant capable, a semblé menacer de craquer, mais Luque l’a empêché dans une démonstration de domination de continuer à lui donner une partie de tauromachie à la ronde. L’animal ne voulait pas du naturel, mais même ainsi, l’étole de Gerena passe, qui a terminé la tâche avec quelques luquecinas qui ont apporté de la ferveur sur les lignes. Crevaison, moyenne et oreille de poids pour lui.

Le sixième était un taureau rugueux sans aucune classe, avec lequel Luque marchait très fermement et capable, au moins, de se justifier amplement.

Le Fandi est à peine allé au-delà de la netteté devant un noble de première classe mais de race courte, qui s’est estompé au fur et à mesure du travail du natif de Grenade, qui, après un tiers de banderilles voyantes, a fait le tour en frappant de nombreux cols mais en ne laissant pratiquement aucun résidu. Travail où la quantité prévalait sur la qualité et qui se terminait en silence après une demi-longue.

Le quatrième n’était pas non plus un taureau propice, celui-ci en raison de son comportement défensif dû à sa faible force. Le Fandi, qui a remis les bâtons, s’est volontairement lancé dans une autre tâche de vouloir et de ne pas pouvoir devant un animal réticent et très terne.

Le premier de Perera était un taureau qui a marqué sa tendance à l’affection dès le départ. L’homme d’Estrémadure a dû faire un effort pour essayer de retenir l’animal qui, au moindre virage, tournait ses croupes vers les tables, mais à force de ténacité, il a réussi à voler une béquille estimable à droite.

Une tâche de longue haleine dans laquelle, à la fin, il a fallu un monde pour enterrer l’épée de Perera, qui a percé plusieurs fois laissant le temps qu’un avertissement retentisse. Silence dans les rangs.

Et le même équilibre a été récolté par Perera dans le cinquième, un taureau qui a eu de bons départs à droite, dont l’Estrémadure n’a pas tout à fait profité, jusqu’à ce que l’animal finisse également par s’ennuyer. Travail léger et peu d’histoire.

FICHE DE CÉLÉBRATION

Saragosse, dimanche 23 avril 2023. 2ème Foire. Un tiers de carré.

taureaux de Valdrefesnole premier en chapeau, de présentation correcte et, à l’exception du bon troisième, généralement paria et avec peu de jeu.

David Fandila « El Fandi »silence et silence.

Miguel Ángel Pererasilence après avertissement et silence.

Daniel Luquéavertissement de goudron d’oreille et silence.

AGENCE EFE