Le rendez-vous aura lieu le samedi 3 septembre avec des taureaux de Los Espartales, Murteira Grave, María Guiomar, Victorino Martín, Ángel Sanchez et Veiga Texeira

Homme d’affaires José Luis Pereda a programmé sur sa nouvelle place de Mérida (Badajoz) ce qui sera le grand rendez-vous taurin du monde cette saison. Diego Ventura Il s’enferme seul avec six taureaux de troupeaux différents, dont certains réputés coriaces, dans un véritable défi pour le rejoneador.
Ventura, qui est plongé dans l’une de ses meilleures saisons, a préparé avec dévouement et enthousiasme cette date où tous les yeux seront rivés sur lui et, bien sûr, sur les chevaux qui composent son écurie. L’une de ces séances d’entraînement a eu lieu à ‘La Dehesilla’, la ferme où paissent les taureaux de Pereda, et cette interview a été réalisée là-bas, accompagnée de vidéo et de photos.
Le rendez-vous sera Samedi 3 septembre, avec des taureaux de Los Espartales, Murteira Grave, María Guiomar, Victorino Martín, Ángel Sanchez et Veiga Texeira pour Diego Ventura seul. Les forcados d’Alcochete agiront.

L’IDÉE

«Les six taureaux de Mérida sont nés en premier lieu de l’idée de José Luis Pereda de parier sur une arène un peu abandonnée et brûlée dans le sens où le public était fatigué de la même monotonie. Un jeune homme d’affaires parie sur elle et sur le fait de faire quelque chose de différent. Quand il m’a proposé les six taureaux, je pensais que c’était une année difficile à faire, je n’en avais pas envie, mais il m’a convaincu qu’il fallait miser sur Mérida et la mettre à la place qu’elle mérite. Je l’ai compris, je l’ai soutenu et je pense que ça va être quelque chose de très beau ».

LE DÉFI

« J’ai toujours été très compétitif et exigeant envers moi-même. Tuer six taureaux est très difficile car il faut préparer de nombreux chevaux, et ce n’est pas facile… Ce sont des choses difficiles à faire. Au fil des ans, très peu de rejoneadores l’ont fait. Je l’ai fait cinq fois, ce qui est quelque chose d’historique, mais le faire à Mérida pour la sixième fois est quelque chose qui me rend fier ».

« Les six taureaux vont bien, mais c’est un grand défi dans une saison où je me bats beaucoup. Face à six taureaux début septembre, que tu es en pleine saison comme celui qui le dit, et le faire à Mérida, c’est compliqué, mais j’ai toujours aimé les défis et j’y suis ».

COMMENT IL LE GÈRE

« Eh bien, comme à pied. Un rejoneador doit être quelqu’un avec de la personnalité et qui est capable de donner de la variété à cela. Qu’il a cette chose que le public veut voir, cette magie que le public ne sait pas ce qui va se passer, qu’il croit que l’incertitude. Mais c’est surtout très agréable de voir le public ravi de vous voir tuer six taureaux, beaucoup de gens parlent déjà de cet après-midi ».

LE PUBLIC

« J’ai combattu plusieurs fois à Mérida et ça a toujours été un très bon public, affectueux et réceptif. Je pense que beaucoup de gens de l’étranger viendront ce jour-là aussi, du Portugal parce que c’est proche de la frontière et d’autres endroits en Espagne, et je pense que ce sera quelque chose de spécial et que le public appréciera beaucoup.