Confirm l’alternative dans Les ventes C’était le rêve qu’il poursuivait depuis qu’il avait commencé son parcours de torero à cheval il y a un peu moins de cinq saisons. Et bien qu’il sente que dans sa courte carrière « tout est allé très vite », ce jeune rejoneador portugais issu d’une dynastie qui a obtenu son doctorat à la Foire du Riz de Arles En cette saison 2021, petit à petit il fait son chemin dans ce monde difficile de la tauromachie. Ce samedi 20 mai, il confirmera son doctorat dans une affiche de luxe en compagnie de Diego Ventura et Leonardo Hernandez combattre les taureaux du maître temps à la foire saint Isidre. « Je veux que Madrid voie le désir que j’ai d’être torero ». Duarte Fernandes, dixit.
– TORO MONDIAL : Pour un jeune rejoneador de la dynastie qui confirme son alternative à San Isidro, qu’est-ce qui pèse le plus l’illusion ou la responsabilité dans un engagement aussi important que celui-ci ?
– DUARTE FERNANDES : «Je pense que je ne pense pas tellement au poids ou à la responsabilité, je suis encore très jeune et j’ai encore beaucoup à évoluer. Je pense que mon défi ce jour-là sera peut-être pour le public madrilène de voir le désir que j’ai d’être torero et d’essayer d’émouvoir les gens et de me donner au maximum.
-MT : Qu’est-ce que cela signifie pour un rejoneador portugais de confirmer l’alternative dans Les ventes?
-DF : ‘C’est un rêve devenu réalité. Il y a quelques années, j’ai assisté à une corrida que mon oncle a menée et c’était quelque chose de très important, d’être là dans l’allée avec lui. J’ai rêvé d’être un jour dans cette arène et de marcher sur cette place importante. C’est une grande fierté dans la courte carrière que j’ai déjà pu être présent à Las Ventas et confirmer l’alternative à San Isidro est un grand bonheur. C’est un rêve devenu réalité’.
– MT : Comment faites-vous face à cet engagement élevé ? La préparation est-elle différente car c’est la place la plus importante du monde ?
-DF : ‘Lorsque vous êtes annoncé à la première place du monde, peut-être pensez-vous un peu à faire les choses différemment, mais la vérité est que je me prépare de la même manière que pour le reste des corridas. Les chevaux doivent être dans leur préparation physique maximale pour chaque jour et tous les carrés. Peut-être que l’entraînement est plus avec moi-même, en essayant d’être le plus tôt possible et avec la tête la plus claire possible pour une journée aussi importante que celle-là ».
– MT : C’est une confirmation de rêve, avec deux figures comme Diego Ventura et Leonardo Hernández et avec les taureaux du maestro Capea. Que signifie confirmer sur ce panneau de hauteur ?
– DF : ‘Cela a une très grande signification. Confirmez l’alternative avec Diego Ventura qui, en plus d’être une figure, je l’admire beaucoup en tant qu’enseignant, et aussi avec Leonardo, qui est un grand torero, un grand torero et un enseignant. En tant que fan, j’adore les voir se battre. C’est un réel plaisir d’être présent avec eux ce jour-là et une fierté avant tout. J’espère que je pourrai avoir cette ampleur et occuper un jour la place qu’ils ont dans le rejoneo.
– MT : Quel bilan faites-vous de votre carrière de jeune rejoneador qui vient confirmer une alternative ? Vous avez l’impression que les choses vont trop vite ?
– DF : « Ce que je ressens, c’est que tout est allé très vite. L’année dernière a été la saison où j’ai combattu le plus de corridas. Ils ont couru entre l’Espagne, le Portugal, les États-Unis et la France et le bilan jusqu’à présent, je pense qu’il en a été ainsi, et que tout va très vite. Au milieu de tout ça, il y avait la pandémie qui nous a peut-être laissé un peu au chômage, nous les jeunes, et c’est pour ça que je m’entraînais seul à la maison. Les jeunes ont également besoin de cette expérience au sein de la place. Mais je pense que les corridas font leur apparition et j’essaie de suivre. J’essaierai toujours de faire de mon mieux chaque après-midi ».
– MT : Et puis comment ça vient Duarte Fernandes à Madrid?
-DF : ‘Je vais à Madrid je pense pour me donner au maximum. Je veux donner le maximum que je peux ce jour-là. Je ne veux pas chercher la perfection, je ne veux pas essayer de faire ce que font les maîtres, car c’est très difficile et pour cela il faut avoir beaucoup d’expérience. Je pense que j’ai encore un très long chemin à parcourir et beaucoup à apprendre, mais je vais essayer de mettre mes sentiments dans toutes les choses qui pourraient se passer là-bas ce jour-là et j’espère que le public madrilène verra au moins ça versement et avec le désir qui vont.’
– MT : Quels chevaux avez-vous choisis pour cet engagement important ?
-DF : « Ce sont les chevaux avec lesquels je fais toutes les corridas. Ce jour-là, mon oncle Rui Fernandes ne se bat pas et j’ai plus d’options. Il y a des chevaux vétérans et d’autres avec qui je monte depuis une saison et les chevaux que nous avons et que j’aime ».
– MT : Et après San Isidro, quoi ?
-DF : «Après San Isidro, certaines choses sont déjà faites pour le mois d’août, tant au Portugal qu’en Espagne et en France. Je suis très excité parce que je sais que San Isidro peut m’ouvrir des portes, mais aussi bien au contraire, parce que je sais que j’ai encore un long chemin à parcourir et je sais que les choses prennent du temps… Cependant, je considère que les choses surviennent normalement et naturellement. Et donc, petit à petit, je veux suivre mon chemin ».