Parler de jésus martinez il parle de tempérament, d’esthétique, de classicisme et de tauromachie, mais surtout il parle d’avenir. L’éclat de son regard reflète le désir de quelqu’un qui rêve d’écrire sa propre page dans la tauromachie et ses paroles sensées montrent qu’il est conscient que personne ne va rien lui donner et qu’il doit tout mettre en œuvre pour y parvenir.

La saison 2017 n’a pas été aussi longue qu’il l’aurait souhaité, il n’a eu que l’occasion de se battre 5 corridas et 4 fêtesDe plus, il s’est étonné qu’après avoir fait sensation auprès des fans et de la presse, le jour de sa présentation à Las Ventas, où il a fait le tour du ring et reçu une ovation bien méritée, on n’ait pas vu son nommez ce 2017 sur les affiches de la première place au monde. Cependant, loin de s’effondrer, Jesús Martínez est sorti tous les après-midi pour donner le meilleur de lui-même et cela se reflète dans le retentissant triomphes obtenus dans des foires telles que Casavieja, Grand charbon ou Sepúlvedaayant été déclaré vainqueur de ce dernier.

Ce 2017 est terminé pour Jesús Martínez avec 18 oreilles et 1 queue; Au-delà des chiffres, il a montré une attitude très positive et une nette évolution dans sa tauromachie, ce qui l’a amené à devenir l’un des novilleros les plus prometteurs de la Sierra de Madrid.

1.-Bien que vous n’ayez pas combattu autant que vous l’auriez souhaité en 2017, les résultats montrent que vous avez su profiter des opportunités qui s’offraient à vous, quel est votre bilan de la saison dernière ?

La saison a été courte mais intense. En termes de résultats, cela a été très positif et j’ai vu de grands progrès dans mon concept et ma façon d’interpréter la tauromachie.

PHOTO : Ismael Díaz Canales

2.-Quel a été l’après-midi le plus important pour vous ?

Il n’y a pas eu d’après-midi plus important qu’un autre. Conscient de la situation dans laquelle je me trouve, je suis sorti tous les après-midi pour donner le meilleur de moi-même pour être à la hauteur de ce qui m’est arrivé.

3.-Après les bons sentiments que vous avez laissés le jour de votre présentation à Las Ventas en 2016, il était surprenant de ne plus vous revoir cette saison, cela a-t-il influencé l’approche de la saison ou la façon dont vous l’abordez ?

La situation que connaît la tauromachie, à l’exception de quelques collègues, il est essentiel d’aller à Madrid pour continuer à ouvrir les portes des foires sur lesquelles nous rêvons tous de marcher. Je ne m’attendais pas à cette réponse de la part de l’entreprise car je considère que j’ai mérité la répétition avec mon épée et ma béquille, mais il faut chercher le côté positif et cela m’a donné plus que jamais envie de mettre les pieds à Madrid et d’exprimer ce j’ai à l’intérieur.

PHOTO : Ismaël Diaz

Jesús Martínez est sorti tous les après-midi pour donner le maximum de lui-même et cela se reflète dans les triomphes retentissants obtenus dans des foires telles que Casavieja, Carbonero el Mayor ou Sepúlveda, ayant été déclaré vainqueur de cette dernière.

4.-La saison est terminée, mais l’hiver est essentiel pour les toreros, comment vous préparez-vous au quotidien pour la prochaine saison ?

Pour moi, le plus important en hiver, c’est la tauromachie, avec la préparation physique et mentale, et bien sûr les tentations et la préparation sur le terrain, qui est aussi essentielle.

PHOTO : Ismael Díaz Canales

5.-Comment affrontez-vous la saison 2018 ?

J’y fais face avec plus de désir et d’enthousiasme que jamais. Je suis très concentré pour que lorsque l’occasion se présentera je puisse donner le meilleur de moi-même, ce que je suis sûr de faire, je veux continuer à ouvrir des portes pour que les gens continuent à me connaître et ainsi, pas à pas, réaliser mon rêve.

6.-Le premier de vos engagements est l’événement public qui aura lieu le 7 janvier à Móstoles.Quand êtes-vous arrivé à cette date et qu’en attendez-vous ?

J’arrive à un très bon moment. Depuis la fin de la saison, je n’ai pas arrêté de m’entraîner et cela m’a donné beaucoup de confiance pour faire face à toutes les opportunités qui se présentent à moi. J’espère que ce sera une journée très belle et spéciale. La tauromachie a toujours été accessible à ceux qui en ont le plus besoin et je pense que les gens vont aller aux arènes et nous allons passer une belle journée.

PHOTO: Javier Guijarro

7.-C’est une belle date en raison de sa nature caritative mais aussi parce que c’est une excellente occasion de réaffirmer que Móstoles a un grand amour pour la tauromachie. Pensez-vous que le public réagira et nous verrons les rangées pleines de monde ?

Je crois que oui. Il faut que les lignes soient remplies pour venir en aide à ces personnes qui en ont tant besoin. De là, j’encourage tout le monde à venir collaborer avec la cause.

PHOTO : Ismael Díaz Canales

8.-Pour finir, à quoi rêve Jesús Martínez quand la nuit tombe et qu’il ferme les yeux ?

Je rêve d’être heureux, de pouvoir profiter des gens que j’ai à mes côtés et de faire ce que j’aime le plus dans ma vie, c’est-à-dire me battre.