Des milliers de passionnés, de maires et de responsables d’associations taurines se sont réunis ce matin dans douze villes taurines pour déposer une motion en faveur de la Président de la République français dans les gouvernements civils de Alés, Arles, Auch, Bayonne, Béziers, Dax, Langon, Istres, Mont de Marsan, Nîmes, Pau et Perpignan.
Dans ladite motion, il est demandé au chef de l’Etat sa majorité pour agir sur le 24-N comme l’ont fait les groupes parlementaires au sein du Commission du droit mercredi dernier, quand, après un harcèlement médiatique brutal pendant cinq mois au niveau national, cette commission a fait tomber le projet de loi du député Caron et de la France Insoumise qui entend interdire les corridas France.
Pour parvenir à cette décision prise à une large majorité, ladite commission s’est appuyée sur les arguments présentés par le Union des Cités taurines et l’Observatoire début juillet, dans un rapport communiqué à toutes les formations politiques, et, évidemment, au chef de l’Etat et au gouvernement. Ces arguments sont :
– Respect de la liberté et de la diversité des expressions culturelles,
– Le droit constitutionnel à la différenciation des collectivités territoriales, selon leur spécificité,
– Le rejet de l’antispécisme qui entraînerait, si les taureaux étaient interdits, la destruction programmée d’une infinité d’activités et de traditions.
Ces arguments furent longuement exposés devant tous les groupes du Assemblée nationale, divers ministres et, bien sûr, du cabinet du Président de la République.
Le résultat de ce travail de fond mené sans publicité ni ostentation s’est concrétisé lorsque tous les groupes politiques – de la communistes à la fête de Marine LePen, passant par le Les républicains et le centre – Ils ont expliqué leur position sur le projet de loi prohibitionniste, en utilisant les arguments qui leur avaient été présentés et qu’ils avaient acceptés.
Il est évident qu’en défendant la liberté d’aller aux corridas, le monde taurin défend aussi la liberté de tous, en s’opposant fermement aux mouvements anti-espèces radicaux et parfois violents qui cherchent à diviser la société.
Avec qui, le monde taurin français est heureux de découvrir qu’ils n’ont pas travaillé en vain pendant cinq mois, vérifiant, à travers les déclarations de divers ministres et groupes de l’Assemblée, que leur voix était entendue et que leurs arguments étaient les bons. ceux.
Cette voix était celle du bon sens et il faut maintenant espérer que c’est la voix de République, en renversant définitivement la proposition de loi liberticide lors de la séance du 24-N.