Le 8 avril prochain, samedi saint, 50e anniversaire de la mort de Pablo Ruiz Picassoun événement survenu dans la ville française de Mouginset, pour cette raison, des artistes plasticiens de différentes générations rendent hommage au peintre universel de Malaga, dans une exposition singulière organisée par la Délégation de la Culture de la Conseil provincial de Malagaen collaboration avec l’entreprise Ensembles futurs.

L’homme d’affaires de Ensembles futurs, José Maria Garzona présenté cette exposition dans l’arène de La Malagueta avec le député de la Culture, Manuel López Mestanzpour.

‘Une vision Picasso de la tauromachie’ Il réunit 29 œuvres de 16 peintres, dans un collectif unique de par le cadre, la date, le laps de temps très court, le thème, la diversité des techniques et la personnalité des auteurs.

Ces créations seront exposées sur les tables de l’arène de La Malagueta lors de la célébration de la Corrida picassienne le 8 avril 2023. Un signe avec cajetan, Juan Ortega et Pablo Aguadoavec des taureaux du ranch de Álvaro Nunezqui fait ses débuts dans l’arène de Málaga.

Dans l’exposition seront représentés Eugenio Chicano, Paco Hernández, Celia Berrocal, Leonardo Fernández, Daniel Parra, Fernando Núñez, Loren Pallatier, Humberto Parra, Alberto Rodríguez, Balcris, Paco Calderón, María del Carmen Heredia Melero, Fuensanta Giménez González, María Fernández ‘Marinetta’, Jesús Calzada et le garçon Ismaël Brownlauréat du concours de peinture qu’il a récemment organisé Ensembles futurs.

« Ils apportent tous une vision picassienne de la tauromachie. Une diversité de techniques et de styles pour les yeux du grand public, qui pourra profiter de cette exposition pendant toute la durée de la Corrida Picasso. Soit un peu plus de deux heures. Et, en plus, à une date très significative »a souligné dans la présentation le député à la Culture, Manuel López Mestanza.

Le député a remercié les héritiers des peintres décédés –Chicano, Hernández et Berrocal– et au reste des artistes plasticiens « la générosité de nous donner le droit de reproduire leurs œuvres sur les tables de l’arène. Picasso ça mérite bien ce toast collectif », a-t-il souligné.

C’est la première fois que plusieurs peintres exposent leurs oeuvres sur les tables de l’arène dans un Corrida picassienne. Auparavant, cet espace a été réservé à plusieurs reprises aux Français Loren Pallatier et au malagueño Andrés Mérida.

L’amour de Picasso pour la tauromachie

Le passe-temps de Picasso par les taureaux, nés grâce à son aide à la malaguette quand j’étais petit. En 1889, à l’âge de huit ans, après une corrida et sous la direction de son père, il peint ‘El picador amarillo’, la première peinture à l’huile dont il ne se sépare jamais. La tauromachie s’est propagée à son génie et lorsque sa famille a déménagé à La Corogneil a raté ses après-midi à la malaguette. « Ni Malaga, ni taureaux, ni amis, ni rien du tout »est venu se lamenter.

Depuis lors, sa vaste production artistique est liée à la tauromachie et durant sa vie à France Il assistait fréquemment aux festivités taurines et entretenait des relations amicales avec les toreros, notamment avec Luis Miguel Dominguinet avec les picadors, une figure secondaire dans le monde de la tauromachie qu’il admirait.

Ils complètent cette ambiance Picasso dans la malaguette le concert de l’Orchestre symphonique provincial de Málagadirigé à cette occasion par le Professeur Angel López Carrenoet le Chœur de l’Académie Lyrique (16 voix), dont la direction musicale est chargée de Luis Maria Pacetti. En plus des pasodobles taurins classiques, des fragments de pièces de Verdi.

« France, Espagne et la tauromachie sera représentée en musique le 8 avril. C’est l’une des initiatives du Conseil Provincial de Málaga pour commémorer l’année Picasso 2023, cinquante ans après la mort de notre protagoniste »c’est fini López Mestanza.