Après presque deux ans sans s’habiller comme des lumières, à la suite de la pandémie, le torero avec picadores Jesús Martínez voit à nouveau son nom sur les affiches d’une foire taurine, celle de la ville de Tolède, Recas. Il est annoncé ce samedi 4 septembre avec une corrida de Montealto. À Desdelcallejon, nous avons parlé avec le torero madrilène pour connaître ses impressions avant cet engagement.

Question : La pandémie fait que vous ne vous êtes pas habillé de lumière depuis près de 2 ans. Qu’est-ce que ça fait de passer autant de temps sans se battre ? Est-il vrai que « vivre si l’on se bat n’est pas vivre » ?

Réponse : La vérité est que c’est long. Bien que nous nous battions sur le terrain et que nous nous préparions, ce que nous aimons vraiment, c’est nous battre dans l’arène avec les fans et démontrer notre amélioration et notre croissance professionnelle. Pour nous, puisque le taureau est notre vie, il est difficile de vivre sans se battre, c’est comme s’ils vous prenaient quelque chose.

PHOTO : Ismael Díaz Canales

Q. Pensez-vous que cet arrêt que la situation sanitaire a imposé vous a servi, sur le plan personnel et professionnel ou, au contraire, vous a-t-il affecté ?

R. Ce temps a été bon pour moi de mûrir en tant que torero et en tant que personne, mais aussi de voir qu’il faut saisir les opportunités pour être sur le circuit.

PHOTO : Ismael Díaz Canales

Q. Comment voyez-vous actuellement la scène taurine ? Pensez-vous qu’il se remet du coup dur qu’il a subi ces deux dernières années ?

R. Je le vois encore comme faible, je pense que petit à petit on se remet de cette situation. Espérons que l’année prochaine tout soit normalisé et que la saison puisse se faire comme elle l’a toujours été.

Q. Heureusement, ce samedi, vous vous habillerez à nouveau pour combattre une corrida dans la ville de Tolède à Recas, comment faites-vous face à l’engagement ?

R. Avec beaucoup d’enthousiasme et d’envie, puisque je me suis préparé à combattre toute l’année et c’est maintenant le moment de le prouver.

PHOTO : Ismael Díaz Canales

Q. Un bouvillon de Montealto a été annoncé, une ferme bovine avec laquelle vous avez déjà remporté d’importantes victoires dans des arènes comme Cercedilla, qu’attendez-vous des bouvillons examinés pour la célébration ?

R. Montealto est un bon ranch de bétail que les fois où il se bat, saute de bons taureaux et bouvillons. Aussi, vu comment est la corrida, il va sûrement attaquer.

PHOTO : Ismael Díaz Canales

Q. Pensez-vous que les fans pourront voir un autre Jesús Martínez dans Recas que celui de sa dernière corrida ?

R. Je pense que oui. Cette pause, à la recherche du positif, a été un moment pour continuer à grandir et à évoluer et c’est là qu’il faut voir les résultats.

PHOTO: Javier Guijarro

Q. Après Recas, quelles sont vos attentes ?

R. J’espère continuer à évoluer dans mes prochains engagements, que mon nom résonne parmi les fans et continuer à apprendre le métier pour franchir une étape importante telle que l’alternative.

PHOTO : Ismael Díaz Canales