« Le prestige, la qualité, l’originalité et la force de la saison arlésienne sont les bases sur lesquelles les affiches et la programmation dans son ensemble ont été bouclées ». Parle Jean le Baptiste, à la tête de la société qui dirige les rênes de la gestion du Colisée. Une radiographie d’une saison 2023 présentée vendredi dernier et qui a été accueillie avec un formidable enthousiasme par tous les supporters français mais aussi espagnols. « Les grandes lignes de notre travail et l’essence et la personnalité d’Arles restent inchangées dans cette symbiose parfaite entre figures taurines, droitiers émergents, élevages de premier ordre à une époque formidable et ce lien arène si important pour nos arènes »souligné.

« Arles est synonyme de catégorie la plus haute », définit Juan Bautista qui détaille les noms annoncés : « Il y a l’ensemble des grands noms dans les rangs tels que Roca Rey, Manzanares, Talavante, Luque, Castella ou Emilio De Justo ; Le grand moment qui passe José Garrido ou Juan Leal; La présentation des toreros comme Lamelas ou Léo Valadez et d’autres noms importants comme Rafaelillo, qui est un exemple de maturité, la récompense de la répétition Álvaro De la Calle.

La Goyesca est une fois de plus l’un des grands événements du calendrier taurin européen. « C’est un événement attendu, cette année nous avons fermé une affiche à grande échelle avec trois toreros de la stature de Manzanares, Talavante et Luque et une corrida de Jandilla. La goyesca est la cerise sur le gâteau chaque année pour un travail accompli avec la ferme intention de toujours annoncer le meilleur », détient Jean le Baptiste.

La variété est encore une fois un point à prendre en considération dans les affiches. « Nous parions non seulement sur les grands événements mais aussi sur l’élargissement de la gamme des spectacles avec des génisses sans chevaux, une autre picada, les rejones, les festivités camarguaise et la vaste liste de fermes bovines où nous combinons des corridas aussi importantes que Victoriano del Río, La Quinta, Jandilla ou Victorino Martín, quatre fers si différents et si excellents, sans oublier Yonnet en septembre, qui est une grande corrida parmi les amateurs de tauromachie ».

En passant en revue les combinaisons de la saison, la présence de noms français sur les affiches est très notable. « Pour la tauromachie en France, leur présence est très importante, mais ils sont aussi tous là parce que d’une manière ou d’une autre ils intéressent le fan, qui est celui qu’il faut rechercher. La maturité de Castella dans l’une des grandes affiches de l’année, Clemente a gagné sa place l’an dernier après sa victoire avec Victorinos à Santa Maria del Mar, Lea Vicens revient après plusieurs années dans l’ombre, Lalo de María fait ses débuts dans une corrida cent pour cent français, où Fabien Castellani a également fait ses débuts, tant dans les troupeaux que dans les toreros, quelque chose de très bien pour la France ».