La Saya a été réalisée avec la broderie dorée d’un costume de tauromachie offert au début du XXe siècle par Ignacio Sánchez Mejías

La Confrérie de La Macarena, de Séville, récupère la saya brodée d’or d’un costume de tauromachie offert au début du XXe siècle par Ignacio Sánchez Mejías grâce à la restauration effectuée par José Antonio Grande de León.

La saya, présentée dans la basilique après le premier jour du septénaire solennel, appartenait à l’origine au trousseau de la Virgen de la Esperanza, passant plus tard à celui de la Virgen del Santo Rosario.

La pièce n’avait pas été utilisée depuis des décennies en raison de son mauvais état de conservation : salissures générales et oxydation de la broderie, perte d’un pourcentage élevé du support textile, détérioration des pièces brodées et mesures trop petites pour servir de vêtement au Vierge.

Le processus a consisté à nettoyer toutes les pièces et à revoir les broderies, en préservant le tissu d’origine du costume de torero sur un nouveau support en satin bleu turquoise.

L’intervention a été respectueuse de l’œuvre originale, en utilisant des directives de restauration et des matériaux de première qualité qui permettent la récupération de cette pièce historique du trousseau de la Confrérie.