La tauromachie maintient une santé stable au sein de la production de ce qu’on appelle les « grandes fêtes ». D'après les statistiques de Mundotoro, en 2024, ils ont eu lieu à Espagne un total de 815 célébrations majeures, contre 848 en 2023. Malgré cette réduction minime, la proposition de célébrations annoncées a dépassé celle de l'année dernière, avec plus de cinquante célébrations suspendues en raison de la météo (un chiffre, pour cent, inhabituel) au cours des mois d'août et surtout de septembre. Des célébrations qui, si elles avaient eu lieu, dépasseraient le chiffre de 2023.
France maintient ses chiffres, dans la logique d'être un marché qui ne peut pas s'étendre étant donné que les emplacements avec autorisation de donner des taureaux sont fixes. 42 communes du sud-est et du sud-ouest de la France ont organisé une fête taurine, portant le total à 98, un chiffre égal à celui de l'année précédente. Dans Espagne, 370 communes ont célébré au moins une grande fête, contre 382 l'année précédente. Un chiffre qui aurait été dépassé sans les suspensions atypiques.
On se souvient qu’en 2023, la célébration des grandes fêtes a augmenté de 11 % par rapport à la saison 2019, année pré-pandémique. Les plus grandes célébrations sont les corridas, les corridas, les corridas mixtes et les corridas sans picadors. Il s'agit de la « tauromachie professionnelle », qui n'inclut pas les fêtes sans chevaux, sans veaux ni les fêtes populaires qui, au total, totalisent environ 21 000 célébrations par an en Espagne.