ETLe futur le plus proche de corrida Il se joue dans une société espagnole en constante agitation et sans direction définie. En tant qu'État et en tant que pays, Espagne vit des moments d'agression constante de la part d'un pouvoir exécutif qui tente d'engloutir le pouvoir judiciaire à sa convenance. Ce dysfonctionnement du pays espagnol est à peine perceptible au quotidien : l'inertie du fonctionnement social (routes, électricité, eau, établissements, entreprises, indépendants…) masque cette décomposition. C'est comme la larve du charançon qui pénètre dans le gland du pâturage et, sans se faire remarquer de l'extérieur, le mange. Mais le gland tombe au sol mort, inutile, tandis que d'autres maux endémiques grignotent le chêne, provoquant l'enterrement de la ferme, des pâturages et de tout l'écosystème. C'est l'Espagne de ces années-là.

Comment est-il possible de penser l’avenir structurel de la tauromachie dans un pays déstructuré comme le nôtre ? Ce qui arrive à la tauromachie, c'est que, contrairement au pays, elle ne dispose pas d'une fonctionnalité structurée qui la fasse avancer sans que son terrible contexte ne soit remarqué. corrida Elle n'a pas d'inertie de fonctionnalité : lieux gérés à court terme, manque de structure professionnelle qui conduit à l'existence du secteur, manque d'étude économique par zones de marché pour adapter l'offre et la demande… Ce que la tauromachie a, c'est un inertie de survie en raison des dossiers d'urgence que vous avez dû utiliser pendant longtemps.

Nous n’avons pas besoin d’une proposition de loi ou de plusieurs lois, mais plutôt de faire appliquer la législation actuelle. Aucune aide n'est plus nécessaire que sécurité juridique de cette activité et que la loi soit respectée

Entre autres choses, le problème de la télévision, tant débattu ces jours-ci, est un exemple de la façon dont ses revenus ont été comptabilisés comme un actif dans les bilans, alors qu'il s'agit d'un revenu aléatoire et inégal : la « télévision » comme revenu et/ou diffusion est différent (besoin, coûts, production, intérêt, public) selon les lieux, les villes, les foires et même la date du calendrier. La télévision est passée d'un revenu aléatoire atypique, comme le voyaient les frères Lozano dans Las Ventas (ils exigeaient même à l'époque le manque à gagner de la chaîne de télévision), à un complément nécessaire aux inconvénients qui sauverait les comptes d'un équitable. En bref, le secteur sait survivre comme aucun autremais survivre est contradictoire avec avoir un plan. Les méthodes économiques de survie de la tauromachie sont celles qui dévalorisent la tauromachie elle-même.

Non. La tauromachie n’a pas de structure minimale. Il ne l'a pas. Avec le problème supplémentaire qu'il ne pourrait jamais l'obtenir sans être accueilli par une stabilité juridique et sociale qui émane du modèle étatique espagnol. Nous avons connu des décennies d'instabilité, de harcèlement. Des décennies de messages négatifs contre la corrida venant d'institutions, de gouvernements, de ministères, de médias… qui ont envoyé le message suivant : La corrida est une pratique quasi illégale, inhumaine et barbare que la société doit rejeter. Quelle activité peut faire autre chose que survivre face à ce panorama social et juridique ?

Le dernier exemple de cette vie au fil de la tauromachie est l'avant-dernier soutien du PP, un parti qui, sauf à Madrid et dans quelques autres localités, n'y est pas impliqué à cent pour cent, à la Commission Culture du Congrès. Il propose et fait approuver un projet de loi qui se situe entre ringard et malade du paludisme politico-juridique. Nous n’avons pas besoin d’une proposition de loi ou de plusieurs lois, mais plutôt de faire appliquer la législation actuelle. Aucune autre aide n'est nécessaire que la sécurité juridique de cette activité et le respect de la loi.qui oblige les administrateurs de toutes les institutions de l'État et de chaque communauté à soutenir et faciliter le développement d'un patrimoine culturel espagnol. Comment la tauromachie pourra-t-elle avoir une certaine stabilité pour l'avenir si nous vivons avec de faux espoirs, inoffensifs face à sa réalisation réelle, à travers la fumée colorée des propositions de postures politiques ?

télévision est passé d'une entrée aléatoire atypique, comme l'ont vu les frères Lozano dans Ventes, être l'ajout nécessaire à la baisse qui permettrait de sauver les comptes d'une foire.

Ouais. La tauromachie est responsable de son manque de structure et même du manque de talent et de qualité de ses dirigeants. C'est absolument indéniable, que vous aimiez le lire ou non. Mais aujourd’hui, sans un contexte politique, juridique, juridique et social qui assure la stabilité de l’activité taurine, il est impossible de penser à un développement ou à un projet d’avenir. Qui va voir, investir, soutenir, croire en une activité qui pourrait être interdite demain, ou qui est censurée chaque jour de toutes parts dans l’État lui-même ? Personne. En fin de compte, sa survie est un miracle uniquement possible parce que c'est la corrida et parce que c'est l'Espagne.

Bref, la tauromachie, aujourd'hui, de l'intérieur, fait ce qu'elle peut. Ne nous excusons pas : si ce contexte terrible nous surprend avec nos devoirs terminés, un autre coq nous chanterait. Mais nous ne les avons pas fait et l'avalanche de courants contraires et prohibitionnistes est arrivée. Il nous a surpris en train de regarder la corde à linge. Mais, face à cette capacité de résistance qui s’appuie sur un muscle de fans et de publics qui oublie les inconvénients, nous survivons et même grandissons. Nous avons cette vertu particulière qui n’est ni académique ni scientifique, mais nous l’avons. Cela vous laisse le temps de faire vos devoirs. À structure véritablement, depuis un seul endroit, exiger le respect des lois, des droits et des devoirs de ceux qui nous administrent et nous gouvernent. Atteindre la stabilité future, la vie dans le futur. A partir de là, nous dépendrons de notre talent et de notre travail.