Place Ferdinand C’est un torero avec des picadors madrilènes avec un goût particulier pour cette tauromachie de l’école madrilène, basée sur la profondeur, l’élégance et le long coup de béquille.

Et c’est que Place Ferdinand s’est démarqué dans des endroits comme Madrid, Valence ou Nîmestout cela dans un 2019 qui a donné à Madrid l’espoir d’un autre grand torero, quelque chose qui, apparemment, en 2020 et 2021 est tombé dans l’oubli, car des blessures l’ont empêché de continuer dans cette voie de la perfection.

Il affronte actuellement 2022 avec la plus grande des illusions pour retrouver toute la force qu’il a acquise au cours de ces années précédentes en proie à des triomphes.

Comment vas-tu cette saison ?

  • Ce fut une saison au cours de laquelle au niveau professionnel je n’ai pas pu combattre depuis 2019 après avoir été baisé à Moralzarzal j’ai eu des séquelles. J’ai dû me faire opérer en 2020 et j’ai perdu à cause de cette circonstance en 2020 et 2021, car la période post-opératoire a été très longue et avec quelques complications… les os du visage sont délicats…

Cela a-t-il été la saison la plus difficile de votre carrière ?

  • Ça dure parce que, comme je vous l’ai dit, je n’ai pas pu combattre à cause de cette circonstance, mais à partir du moment où j’ai été autorisé à m’entraîner petit à petit, je n’ai pas arrêté de me battre dans la salle, de regarder de nombreuses vidéos, des détails.. .

Vous sentez-vous oublié après la pandémie et cet après-midi à Madrid ?

  • Pas du tout, en 2020, je suis très reconnaissant envers les personnes qui se sont intéressées à moi et m’ont appelé à me battre dans le peu qu’il y avait dans le circuit des génisses de la Fundación del Toro de Lidia ou dans le Tour de reconstruction mais avec une grande tristesse et dommage que j’ai dû dire non pour mon opération, je n’ai pas été guéri. Oui, c’est vrai que je n’ai pas combattu depuis deux ans et que de nouveaux toreros sont sortis, mais je suis toujours le même et j’essaierai de gagner des choses sur le ring quand j’en aurai l’occasion.

Comment voyez-vous la situation actuelle de la tauromachie ?

  • La situation, eh bien, tout le monde la connaît, ces deux années ont été compliquées par la question du COVID-19. Espérons que l’année prochaine il y aura beaucoup plus de choses et que cela reviendra à la normalité autant que possible. Il y a très peu de célébrations et cela signifie qu’il faut tout gagner à la main…

Comment affrontez-vous 2022 ?

  • Eh bien, je suis honnêtement très excité, dans les prochains jours/semaines, une nouvelle très spéciale sera publiée pour moi dans laquelle mon autonomisation pour l’avenir sera rendue publique avec une personne qui déjà en 2019 voulait me reprendre et pourrait ne pas être. Après ces deux années, il ne m’a pas oublié et je pense qu’il va tout donner, il a beaucoup de confiance en moi et j’apprécie ça, je suis très excité. Cela me donnera l’opportunité de grandir et de le voir se refléter sur la place.

Que représente Madrid pour vous ?

  • Je pense que les mots sont superflus… Madrid est la cathédrale de la tauromachie, celle qui nous fait perdre le sommeil et avec laquelle on rêve encore quand on est éveillé…

Avez-vous des choses fermées pour 2022?

  • Non, pour le moment c’est très bientôt, ce qui est fermé, c’est l’illusion que j’ai et que je mets sur le terrain et que je m’entraîne pour grandir en tant que torero et en tant que personne.

La tauromachie est-elle injuste ?

  • Bon, certains diront oui et d’autres non… je pense que c’est comme la vie elle même, au final le taureau remet chacun à sa place, s’il y a des petites injustices, la seule chose qu’ils peuvent faire c’est de vous prendre plus ou moins pour arriver ton but. Mais je ne pense pas qu’une injustice qui nous arrive va arrêter de travailler ou devenir quelqu’un, celui qui doit arriver arrivera, même si c’est un peu plus tard. C’est juste que dans la société dans laquelle nous vivons aujourd’hui, tout doit aller très vite et on le veut très vite… Et si vous ne le savez pas, vous ne le savez pas… mais pas à cause d’une quelconque injustice … Je pense, allons-y…

Qui est Fernando Plaza ?

  • Fernando Plaza, un jeune homme qui aime et admire la tauromachie, qui rêve de devenir un jour un grand torero et qui y met tout ce qu’il a… Une personne très normale, très transparente, un peu timide parfois hehe, mais quel rêve de prendre le sillage de ces grands toreros d’antan.

Auteur: Aïtor Vian
Photos:
JL Cárdenas, Víctor Luengo, Joël Buravand, Andrew Moore,

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