PHOTO: monumentalplazamexico.com

mpv4Mari Paz Vega Jiménez, est venue au monde à Malaga le 7 novembre 1974, vêtue du costume de torero pour la première fois à Cariñena (Saragosse), apparaissant avec des picadors à Fuengirola (Málaga) avec Cristina Sánchez et Yolanda Carvajal, sa partenaire Cristina Sánchez lui a donné l’alternative dans les arènes de Cáceres, avec des taureaux dirigés par José Luis Marca et ayant Antonio Ferrera comme témoin, la date historique était le 29 septembre 1997, la corrida était Goyesque, je confirme cette alternative à Madrid le 3 juillet, 2005 marquée par David Luguillano et Curro Díaz avec des taureaux appartenant à Javier Pérez Tabernero.

Aujourd’hui, Mari Paz Vega se rend gentiment sur www.desdelcallejon.com depuis le Mexique pour nous parler de ses projets d’avenir.

-Depuis quand tes inquiétudes sur le monde de la tauromachie ?

Depuis l’âge de 9 ans, j’accompagnais mes grands frères sur la place pour s’entraîner

-Venez-vous d’une dynastie taurine?

Eh bien, mon père voulait être torero et il est resté novillero et puis nous sommes 6 frères et 5 d’entre nous se sont consacrés au monde de la tauromachie.

-Vos rêves se sont-ils réalisés depuis que vous avez commencé l’école ?

Beaucoup d’entre eux le font, mais vous savez, vous rêvez toujours d’être sur les meilleures foires. J’ai été dans beaucoup mais j’ai l’épine de ne pas avoir combattu dans la maestranza de Séville.

mpv1– Que ressens-tu quand on t’appelle torero ?

Eh bien, je suis fière parce que je suis avant tout une femme et une torero. Tant que je suis traité avec respect, je n’ai aucun problème.

-Pourquoi Mari Paz Vega a-t-il eu plus d’espace en Amérique qu’en Espagne ?

Parce qu’en Espagne, la concurrence est beaucoup plus grande et tout est plus monopolisé et ils ne vous laissent pas mettre la tête si vous n’avez pas de mandataire fort ou appartenez à une grande maison.

-Est-ce que ça te fait mal d’être une femme dans le monde de la tauromachie ?

Je ne pense pas, ça coûte un peu plus sans doute. Mais surtout ils ne te laissent pas montrer de quoi tu es capable

mpv2-Quelles ont été les victoires les plus importantes que vous ayez eues ?

Eh bien, je pense qu’en plus d’avoir été actif comme torero pendant 17 années consécutives, ce fut tout un triomphe. Mais ensuite, les triomphes qui m’ont rempli étaient à Malaga et dans le tournoi monumental de Mexico.

Comment se passe la saison pour vous ?

Eh bien, je suis toujours le Mexique. J’ai 4 corridas signées et fin mai je veux retourner en Espagne pour voir ce qu’on peut y faire.

J’ai des festivals et j’attends avec la compagnie de Malaga la foire.

-Málaga comme objectif principal ici ?

Eh bien, il ne fait aucun doute que c’est l’un des carrés qui me donne le plus envie de me battre car c’est ma terre et j’ai eu de bons triomphes.

mpv3-Qui s’en empare en Espagne ?

Personne actuellement mon frère Jorge qui est un épéiste et moi sommes ceux qui s’appellent et font des choses l’un pour l’autre

-Comment aimeriez-vous qu’on se souvienne de vous dans la tauromachie ?

Eh bien, en tant que matador, elle n’a jamais profité de son statut de femme pour être mieux traitée et je suis toujours partie dans les mêmes conditions que les autres matadors.

Comment avez-vous vécu le retrait soudain de votre compatriote Salvador Vega ??

Bon, j’ai été surpris puisque l’année dernière j’ai pu le voir aussi bien l’après-midi à Malaga et avec un bon niveau de coupe des oreilles.

-En Espagne, aimerais-tu te battre avec des figures établies ou avec des toreros émergents ?

Peu m’importe ce que j’aimerais c’est me battre, et pas toujours avec des bêtes dures qu’il est plus difficile de réussir

-Que pensez-vous du courant anti-corrida ?

J’ai toujours dit que pour moi c’est quelque chose de politique et ils ne l’ont pas pris comme bouc émissaire