Guillermo Leal
Décidément, il n'y a personne pour arrêter Andrés Roca Rey… ni lui-même. Le personnage péruvien, devenu torero au box-office mondial, a reçu hier le premier coq d'une foire qui reste triomphale. Et il n’y a personne pour l’arrêter, car sa détermination, son dévouement et son ambition de devenir numéro un ne le lui permettront pas.
C'est sa propre conviction et quand quelqu'un est convaincu, il n'y a aucun moyen de contourner cette conviction.
La figure mexicaine Joselito Adamé réussi à couper un appendice à la fin de sa foire dont il ne se souviendra pas avec affection, et la livraison de Diego San Romanvainqueur de San Marcos l'année dernière sans récompense, dans une corrida d'un kilomètre de long où neuf taureaux ont été combattus, les deux en cadeau et celui du rejoneador Javier Funtanet. Ils ont tous les deux donné un taureau et cela a coûté cher financièrement, car la tauromachie ne fonctionnait pas, juste pour montrer qu'ils avaient une race et qu'ils n'allaient pas laisser le triomphe de Roca se dérouler facilement.
Après son apothéose à Séville, Andrés est venu à Aguascalientes, pour célébrer San Marcos pour démontrer ici pourquoi le public le suit, pourquoi il le respecte et pourquoi il a la corrida à ses pieds. Sa performance était une compilation de courage, de technique, de dévouement et d'un torero qui, par ses propres mérites, même si certains les ont remis en question, est au sommet de la tauromachie mondiale. Il n'a pas passé un bon moment avec son premier taureau au début, c'était un tyran, mais celui en question s'est comporté très maladroitement. Corlomé avec la cape.
Avec la béquille il a prévenu André Il n'allait pas pouvoir le gérer aussi facilement quand il voulait le surprendre avec un changement, il trébucha dessus avec ses pattes et le Péruvien tomba dans le ring au visage. Ses réflexes impressionnants lui ont permis d'enlever ce qui aurait pu être très grave, en jetant la béquille et en se retirant.
Je suis d'accord André Le défi et les attaques décomposées et passionnantes, il s'est engagé dans une lutte de pouvoir en pouvoir dans laquelle il a peu à peu tempéré les attaques de son ennemi jusqu'à réussir à montrer des muletazos isolés mais méritoires qui, après la fente à toutes les hauteurs, lui a donné les deux premières oreilles dans l'après-midi, qui au début n'en seraient qu'une car le juge Pastor hésitait et après un jeu de jonglerie avec les mouchoirs, il finit par montrer les deux.
Puis, une fois sur la bonne voie, il a fait le courage pas facile de son second, a fini par abandonner la muleta puis il s'est bien consacré à la tauromachie, car il sait le faire, bas, tempéré et accompagnant avec sa taille dans une tâche qui n'a jamais perdu son émotion car ils ont réuni un taureau courageux et un torero encore plus courageux. Une fois de plus, il fut dévastateur avec l'épée et Roi Rocheren gentleman, sans chichi, sans provoquer l'attribution des prix, il n'a même pas observé lorsque le juge s'est levé en réponse à la demande populaire et a attribué les oreilles et la queue d'un taureau pour lequel il a ordonné une traînée lente.
C'est ainsi que Roca a ouvert sa foire. Avec un tambour oscillant. Ce soir, tout Aguascalientes parle de la figure de Roi Rocher, Tout le monde voudra le voir le 5 mai lors de la dernière édition du salon. Ainsi, les fans auront suffisamment de temps pour apprécier et décomposer sa performance retentissante.
Une petite fortune accompagnait la figure mexicaine Joselito Adamé qui est revenu pour donner dans sa deuxième prestation, un travail de technique, de beaux moments avec cette bonne tauromachie qui le caractérise et la race qu'il a toujours eu, ce qui lui a valu de couper l'oreille de son premier même quand il y avait, comme toujours sur cette place qui a protesté.
Puis, dans sa deuxième, il rencontra un taureau ingrat, car s'il était sur le ring, c'était en grande partie parce que Joselito demandé ce confinement Corlomé, une maison qui l'a toujours soutenu, lui et ses frères. Pour cette raison, et parce qu'il était bien né, Joselito est allé offrir à l'éleveur Sergio Lomelí, qui ne devait pas passer un bon moment avec le comportement incertain, brutal et dangereux de ce taureau, qui lui rendait également difficile de tuer .
Encore moins avec le cadeau terne que Joselito a décidé d'offrir après le triomphe de Roca Rey. La performance du Querétaro a été méritoire, courageuse et très dévouée. Diego San Roman, un jeune homme qui oublie parfois qu'il est humain, qu'il est fait de chair et de sang et donne tous les avantages aux taureaux sans se soucier qu'ils puissent lui faire du mal.
Ni son premier, qui était un tyran, ni son second, qui, bien qu'il prenait la béquille, finissait toujours la tête à mi-hauteur et s'accrochait au brave homme. Saint Romain, et encore moins le cadeau, que certains ont jugé inutile compte tenu du fait que Diego se produira à nouveau cet après-midi, mais ce qu'ils ne savent pas, c'est que les toreros pensent à un engagement à la fois et à celui d'hier qu'ils ne voulaient pas laisser passer. Si le destin est juste, toute la malchance aurait dû être laissée sur le ring hier, là où aujourd'hui on s'attend à ce qu'elle réussisse comme il y a un an.
Le jeune rejoneador Javier Funtanet Il a ouvert la voie au cours de cette séance de plus de quatre heures, faisant preuve de bonnes manières qui se sont diluées entre autres moments de trouble dans lesquels le taureau émotif de Penalba il faisait rentrer ses chevaux dès qu'il les heurtait, sans les blesser. Puis Javier, qui montait bien, fut déconcerté et après avoir mal placé toutes les décorations, il ne parvint pas à tuer et détacha le taureau, entendant les fortes protestations qui marquèrent ses débuts à Aguascalientes, où il reviendra un jour car il n'est pas un mauvais cavalier.