Mario Navas C’est un humble torero sans chevaux de Valladolid avec un concept basé sur la tauromachie tempérée, classique et pure, et c’est que ce torero laisse sa marque sur les fans depuis sa participation au Circuito de Novilladas de Castilla y León.
Il jette actuellement son dévolu sur son après-midi à La Maestranza où tout peut basculer et surtout se hisser en vainqueur du Circuit, cette fois avec des picadores.
Comment vas-tu ce début de saison ?
- Je commence la saison avec beaucoup d’enthousiasme, j’ai commencé en tant que vainqueur de la Ciudad Rodrigo Bolsín, et avec un grand désir de pouvoir débuter le plus tôt possible avec des picadores, la première chose que j’ai est le Circuito de Novilladas de Castilla y León et mon rêve de faire le paseíllo à Séville le 30 juin.
Qu’est-ce que l’école de tauromachie de Salamanque a signifié pour vous ?
- Pendant les trois années que j’ai passées là-bas, cela a signifié tout pour moi, car malgré la coïncidence avec les deux années de la pandémie, ils m’ont beaucoup aidé à me battre et à grandir en tant que torero, donc je serai toujours très reconnaissant à les.
Que représente Valladolid pour vous ?
- Personnellement, c’est la ville où je suis né, où j’ai vécu jusqu’à mes 13 ans et où réside toute ma famille. En ce qui concerne la tauromachie, sa foire et ses arènes, où j’ai toujours joué aux corridas depuis que je suis enfant, je suis surtout ravie de pouvoir y combattre un jour.
La tauromachie est-elle difficile ?
- Jusqu’à présent, cela n’a pas été difficile pour moi… Parce que tout mon sacrifice, mon entraînement, ma discipline, mes succès et mes échecs ont été remplacés par l’illusion d’être un torero. J’ai beaucoup de chance que mon père ait été professionnel et il n’arrête pas de me parler tous les jours de la dureté et de la difficulté de ce métier qui m’aide à toujours avoir les pieds sur terre…
Comment voyez-vous la situation actuelle de la tauromachie ?
- Malgré le moment où le festival taurin vit politiquement, et avec la pandémie que nous avons vécue… Je le vois en phase de reprise, avec positivité. Cette année la saison et les grandes foires sont revenues à la normale. Les fans et le grand public veulent vraiment voir des corridas, et nous vivons à une époque de grands toreros. Oui, c’est vrai qu’il faut toujours renouveler les rangs, c’est là qu’interviennent nous toreros qui avons besoin du soutien des grandes compagnies et des mairies pour qu’il y ait plus de corridas, notamment dans les foires, là où les triomphes ont le plus de répercussions . Je tiens à souligner l’excellent travail que fait la Fundación del Toro de Lidia, en apportant son soutien à nos rangs.
Comment abordez-vous l’événement à Séville ?
- Surtout avec beaucoup d’enthousiasme, c’est un rêve de pouvoir faire le paseíllo dans la Real Maestranza. Très responsable sachant que c’est une belle opportunité, il ne fait aucun doute qu’une victoire à Séville ouvre les portes de beaucoup d’endroits et pour un torero comme moi qui débute ce serait très important.
Vaut-il la peine de s’entraîner autant pour profiter de 30 béquilles ?
- Bien sûr que oui, personne ne m’oblige à être torero, je veux l’être car je sens que ces 30 béquilles aujourd’hui me rendent heureux et donnent un sens à ma vie.
Pour ceux qui ne vous ont pas vu, quelle est votre conception de la tauromachie ?
- J’aime le classicisme, le naturel, la pureté et ce qui m’obsède le plus c’est la douceur et le combat le plus lentement possible.
De quoi rêvez-vous la nuit ?
- J’ai des rêves étranges… beaucoup liés à la tauromachie et à mon quotidien mais mon rêve éveillé et celui que j’ai toujours en tête est que je gagne à Séville.
Qui est Mario Navas ?
- Je suis un garçon de 20 ans né à Valladolid, je vis actuellement à Salamanque, j’étudie la gestion et l’administration des affaires. J’ai des passe-temps comme l’équitation, le cinéma, la lecture et le partage de bons moments avec mes amis. Et avec l’espoir et le rêve de devenir une figure taurine.
Auteur : Aitor Vian