Francisco Morgado

JChaque bonne chose qui arrive dans la vie des gens a une histoire et ce qui s’est passé hier soir à Almeirim n’est pas une exception. Le monde n’est pas dans un bon moment. Pandémies, altérations climatiques, manque de vie, difficultés économiques mais, surtout, beaucoup d’incertitudes sur l’avenir de l’Humanité. Avec tout cela, aussi le comportement des gens n’est pas le même. Il y a moins de solidarité, plus d’égoïsme, chacun essaie de tirer seul la voiture, comme s’il n’y avait pas de lendemain. Le résultat est que même la plus ancienne institution de la planète a tendance à se dégrader. Je parle des familles. De son sens de l’union, de l’importance et de la base d’un équilibre qui marque le parcours de vie de chacun.

Que s’est-il passé dans cette corrida, lancée par la miséricorde locale de la ville, sous la direction de la tauromachie de Rui Bento, va à l’encontre de tout cela. Les cinq messieurs qui s’activent dans la maison Telles, oncle, neveux et cousins, qui composaient l’affiche de ce soir, se sont réunis pour la solidarité d’une œuvre très méritoire. Le premier résultat a été une capacité à guichets fermés, qui a permis de récolter près de 47 000 euros, une ambiance de fête et une énorme union, chose si inhabituelle en ces temps.

Antonio Telles, Manuel Telles Bastos, Joao Telles, Antonio Telles Jr. et Tristao Telles Queiroz, avec les deux groupes de forcados da Chamusca, ils ont proposé de faire face à un confinement de Passanha, avec présure, sérieux et qu’il a demandé la carte à ses combattants, contribuant ainsi au succès artistique de la nuit. Comme on pouvait s’y attendre, la famille est la famille, mais sur la place chacun va chez soi.

Antonio Telles il a trouvé le spécimen le moins coopératif de l’enfermement, sans émettre et avec peu de performances. Le vétéran de la maison, a sorti ses armes, avec un combat rythmé, sans points morts, mais avec peu de finition en raison des conditions du taureau. Les embroques étaient serrées et la monture, comme toujours irréprochable.

Manuel Telles Bastos Il caillait son taureau à volonté, notamment en banderilles, maniant avec aisance, marquant les terrains cités et les matchs comme le dictent les règles de la bonne tauromachie. Il était sur le plan du succès, il marquait sa terre comme une valeur sûre et ça lui allait très bien ce soir de tauromachie.

João Telles a marqué une saison réussie, tant en le Portugalcomme lors de ses incursions dans les bassins de Espagne. Avec une écurie sûre, très confiante et avec un sens artistique élevé pour la façon dont il conçoit ses combats, certains des meilleurs sets de la nuit étaient les siens.

Antonio Telles fils il fait son chemin, cultivant dans son esprit les manières dont deux problèmes du combat sont résolus. C’est une époque sans fardeaux ni drames, se vantant que c’est par la tauromachie que s’ouvrent les portes qui mèneront un jour à l’alternative. Le combat était ce soir était de moins à plus. Il ne trouva sa tauromachie que dans le tiers de banderilles, car son taureau avait de nombreuses touches à jouer. Il a risqué comme on lui a demandé et a fini par réussir avec ses intentions.

Tristao Telles Queiroz fermé le peloton de Telles avec le sceau qui marque déjà leurs performances. La difficile facilité d’accéder aux tribunes et de faire entrer le public dans leur travail. Il y a une joie qui répand les gens, ce qui est très évident et ce crochet doit être apprécié. La chance a bien tourné pour lui, le taureau a été le plus volontaire du confinement et tout s’est réuni pour un succès très écrasant.

Le dernier taureau de la nuit était la cerise sur le délicieux gâteau qu’était cette corrida. Les cinq toreros se sont battus, non pas en même temps, mais l’un et l’autre et l’autre, jusqu’à ce que les cinq fassent une apparition dans l’albero. Ils se sont battus les uns pour les autres, ont cloué les fers, se sont battus, avec un public totalement dévoué, se cassant les mains sous des applaudissements énormes.

Les Forcados Amadores et Aposento da Chamusca les taureaux ont frappé après les combats respectifs. ils réclamaients Passanhas en atteignant ces destins. Ils mettaient les reins dans les embroques et il fallait du muscle et de la dextérité pour les frapper.

Surpris, les fans ont alternativement écouté la musique du groupe, mais aussi le son de la guitare et de l’alto [habituales en el fado de Lisboa] et la belle voix de la fadista João Chora, accompagnant les combats, ce qui ravissait le peuple.

Une dernière reconnaissance pour le travail méritoire accompli par Rui Bento, responsable tauromachique de cette arène et aussi de Nazaré. Dans les deux cas, le torero à la retraite a mis ses connaissances au service de la tauromachie. Parce qu’aujourd’hui, ce n’est pas seulement monter à cheval. Il faut veiller aux intérêts des fans pour leur donner ce qu’ils veulent. Une promotion innovante et l’utilisation des réseaux sociaux font également la différence dans leur travail. Félicitations, lorsque la fin de votre saison taurine 2022 arrive.

arène de Almeirim (Portugal). six taureaux de Passanhabien présenté, avec une bonne facture et un bon comportement, demandant aux toreros leur bon travail pour s’occuper d’eux.

Antonio Telles, Tour
Manuel Telles Bastos, Tour
João Telles, Tour
Antonio Telles fils, Tour
Tristao Telles de Queiroz Tour
Le représentant de l’élevage, Vuelta après le combat du cinquième

PHOTOGRAPHIES: Fernando Clemente