
Bonne corrida López Gibaja avec plusieurs taureaux courageux sur le cheval et exigeants sur la muleta. Le quatrième de l’après-midi s’est démarqué, un animal courageux sur le cheval et coincé sur la béquille.
Place ouverte Sergio Rodríguez avec un bouvillon qui ne facilitait pas la tâche du torero. Avec des déplacements courts et nerveux dans chaque set, Sergio a fait preuve de volonté et a avalé les défaites dans les deux pitons. Il a tué d’un coup et d’un coup et a été récompensé par un retour sur le ring.
Au quart de l’après-midi, Sérgio Il a décroché un bouvillon plus qu’intéressant de par sa condition courageuse sur le cheval de Manuel Quinta et les deux bons coups qu’il lui a donnés avec l’animal en partant de loin. Avant, il avait reçu le taureau avec un bon accueil avec sa jambe génuflexée luttant pour les verónicas. Dans les banderilles il y a deux superbes paires de banderilles Juan Carlos Rey qui a été obligé de saluer, chapeau à la main. Avec la béquille, Sergio s’est retrouvé avec un animal répétitif, avec transmission et rien de facile qui demandait une béquille puissante. Une tâche qui a eu son point clé lors des deux premiers tours avec la main gauche, très basse, pour pouvoir dominer les attaques des López Gibaja. Lors des derniers abattages, le taureau a fini par échouer et a cherché refuge dans la zone de l’enclos. Il a tué d’un grand coup, et devant un public dévoué réclamant le trophée, le président n’a pas voulu concéder, recevant une diatribe monumentale. Ovation au taureau dans la traînée.
La deuxième de l’après-midi appartenait au natif de Cadix German Vidal « El Melli ». Véronique reçut l’animal à genoux pour poursuivre une tauromachie tempérée avec la cape. Bœuf qui appuyait avec ses reins sur le cheval et arrivait à la tâche muleta avec rythme et répétition à chaque attaque. El Melli Il a démontré l’habileté qu’il possède, maniant magistralement la béquille avec sa main gauche, allongeant toujours les déplacements de l’animal dans les vols de la béquille. Il a tué d’un coup et le président a encore une fois refusé son oreille, comme cela s’était produit avec le taureau précédent.
Au cinquième de l’après-midi, un autre bouvillon sérieux et très bien fait, El Melli Il a créé un bel animal de force qui se défendait à chaque attaque. Après le passage des banderilles, la technique du tir du torero. Il a su tenir la bête en troisième ligne pour sortir les attaques, quelque peu marquées par l’envie de vouloir aller aux enclos. Il a manipulé la béquille au rythme et à la vitesse que demandait l’animal de manière magistrale et après avoir prescrit une bonne poussée, il a réussi à lui couper une oreille.
Daniel Médine a pris le pire lot de l’après-midi. Premier taureau sans classe ni envie de charger, le torero mettait sa volonté, à laquelle il imposait une grande poussée.
Dès le sixième de l’après-midi, Daniel n’a pas pu se connecter avec un animal qui transmettait très peu.