ETC’est un torero éveillé, alerte, clairvoyant, mais cette facilité innée que Dieu lui a donnée pour combattre, parfois, au-delà d’être une vertu, devient un défaut. Car le public le traduit en froideur. Et ils ont tendance à sympathiser avec des matadors moins habiles, moins assistés techniquement, encore moins doués en matière d’interprétation. Cependant, lorsque la fibre rencontre l’habileté et, comme ce mardi à Vista Alegre, dans la quatrième des Corridas Générales, le caractère et le talent marchent main dans la main, le résultat ne laisse aucun doute : tout est différent quand Gines il se fâche.

Face à une course Juste Hernandez aussi sérieuse qu’inégale, et aussi variée que chère, l’homme d’Estrémadure en a pris note. Parce qu’il lisait l’après-midi mieux que personne, parce qu’il calibrait au millimètre près les possibilités de son lot, parce qu’il croyait en ses attaques incertaines et avait foi et patience pour en tirer le maximum. L’après-midi est pratiquement soutenu par sa compétition, malgré une tâche intéressante et inachevée de Perera au premier et plusieurs muletazos lâches de Tellez dans sa présentation sur cette place.

Haut au garrot, étroit aux tempes, laissant apparaître les épaules, le second alezan avait la longueur d’une traîne. Il n’a pas fini d’utiliser le klaxon dans les premiers tiers et sur la béquille il s’est déplacé avec un choc constant, sûrement dû à sa puissance mesurée. Le torero lui laissait de l’espace entre un passage et le suivant et cherchait le lien, essentiellement par le piton droit, car le taureau y était lâché plus que les envolées, il avait aussi plus de tempérament et n’était pas si collant. Il était Gines très impliqué dans le travail, malgré le fait que le taureau n’a jamais fini de se rendre. Après un torero de clôture bas et une grande poussée, il y avait assez de demande. Un autre jour, à une autre heure (samedi dernier, par exemple, lorsque le président marchait d’une main légère), cela aurait été à l’oreille. Mais aujourd’hui, ce n’était pas le moment.

Cependant, son travail dans le cinquième était plus important. Gros, trapu, encombrant, un réservoir de 1 500 livres celui de Garcigrande. Déjà à la sortie, il a mis ses mains devant la sortie sur le cap de l’Estrémadure, et sa force mesurée a été entrevu. Sur la béquille, il se déplaçait de manière imprudente, irrégulière, discontinue. Il a été très difficile de le rattraper, car l’homme cornu a perdu ses mains en marchant, se redressant très vite, récupérant… Mais Gines N’a pas abandonné

Faisant beaucoup confiance au taureau, et surtout à lui-même, dès le milieu de la tâche, il réussit à donner une continuité à la charge et une consistance au travail. Il a même joué de la musique. L’homme d’Estrémadure était à nouveau très concentré, ordonnant l’attaque de l’animal. Les deux dernières séries, une pour chaque python, étaient très importantes. Surtout le naturel fabriqué. Le stoconazo, encore une fois, du livre, lui a valu le trophée malgré la lente agonie de l’animal.

les débuts de Ange Tellez dans Bonnes vues a été réduit à de brèves notes sous forme de muletazos lâches, toujours naturels, car ses taureaux ne lui donnaient guère d’options. Le troisième a marqué l’amour, qu’il a roulé et a toujours voulu quitter et ne s’est jamais répété. Bonne attitude du torero, très bien placé, donnant sa poitrine et le tirant avec une bonne expression. Mais il n’y avait pas de lien et le travail ne s’est pas rompu. Manseó le taureau plus que nécessaire. revenu Tellez pour prendre le pied gauche en début de sixième, qui manquait d’un point de chauffe entre une passe et l’autre. Il a pris la droite à mi-chemin de l’épreuve, enchaînant deux séries de mérite et lorsqu’il est revenu à gauche le taureau, qui était fou de craquer dès le début de l’épreuve, l’a fait sans dissimulation. Il y avait de très bonnes béquilles lâches. La tâche était un trio pour prendre son envol.

Perera Il ouvrit un carré avec un premier taureau qui avait tendance à repartir inconscient de la tromperie mais attaqua avec un tour et une humiliation. Perera il l’a trempé avec une béquille dans le prologue pour que l’œuvre ait un lien. Tous très rassemblés, très feutrés. Comprendre très bien l’état du taureau. L’ouvrage comportait des passages intéressants, surtout dans sa première partie, mais la signature de l’acier manquait. La quarte agressive, profonde, jouée avec des pythons, était la plus terne du sextuor. Avec différence. Il a ponctué la déception, il n’a pas fini de se rendre ou de percer en avant. Il n’y avait pas d’histoire.

Feuille de célébration :

Place des taureaux Vista Alegre (Bilbao). Quatrième des corridas générales. Près d’un tiers du chemin. taureaux de Garcigrande, (1er, 2e, 3e et 5e avec le fer de Domingo Hernández), très inégal dans la présentation, la fabrication et la typologie, et jeu coûteux en termes généraux. Le premier, dans leur douceur et le cinquième, commandé par le torero, offrait plus d’options.

MIGUEL ANGEL PERERA, applaudissements et applaudissements

GINESE MARIN, retour après demande et oreille après avertissement

ANGEL TELEZ, bravo et bravo

Curro Javier et Antonio Manuel Punta accueillis en banderilles