L’homme d’affaires de La Maestranza plaide pour une restructuration du secteur

L’homme d’affaires des arènes de La Maestranza à Séville, Ramón Valencia, a plaidé ce vendredi pour une restructuration du secteur de la tauromachie afin d’harmoniser la fabrication d’affiches attrayantes qui amènent les gens vers les arènes avec une rentabilité économique qui, à son avis, n’est pas celle attendue.

Dans une interview à EFE, l’homme d’affaires sévillan a déclaré que « l’important est de savoir qu’en faisant de bonnes affiches les gens viennent et le plus triste c’est que les résultats économiques ne sont pas à la hauteur des attentes », il a donc opté pour une restructuration qui « a trois jambes ». , celles des hommes d’affaires, des toreros et des éleveurs.

« Il doit y avoir un réajustement, sans aucun doute », a insisté Valence, qui a rappelé que « ce livre blanc qu’il faut écrire, ce sit-in, ne dépend pas de l’un ou de l’autre et il doit venir de partout » car « tout le monde doit subsister ».

L’homme d’affaires de La Maestranza a reconnu que « monter les abonnements est très difficile avec la situation économique actuelle » car « maintenant les gens sont plus sélectifs et préfèrent passer trois, quatre ou cinq jours forts même s’ils doivent payer beaucoup plus d’argent à la revente  » ; et a affirmé qu' »il sera très difficile de retrouver la situation antérieure ».

Entre autres questions, Ramón Valencia a estimé qu ‘ »il ne s’agit pas exclusivement d’entreprises », mais de questions telles que la liberté d’entreprise pour, entre autres considérations, pouvoir révoquer l’ordre de combat traditionnel par ancienneté des matadors.

« Cela donnerait plus d’opportunités aux jeunes toreros. Si un jeune commence à se démarquer, pourquoi ne vais-je pas le mettre devant une figure qui veut que quelqu’un soit devant lui? », a demandé l’homme d’affaires, qui a avancé que la saison 2019 à Séville suivra un schéma pratiquement identique, « corrida plus ou moins », à celle de 2018.

Il a également fait allusion à d’autres problèmes d’organisation qui affectent l’économie du spectacle comme la composition obligatoire des gangs dans les petites festivités, où « la moitié de la moitié est laissée de côté », pour laquelle il s’est demandé que « si un matador est capable de tuer six taureaux, pourquoi un picador n’est pas capable d’en couper deux ou trois ».

Valencia, quien ya trabaja en la confección de los carteles del ciclo sevillano, confirmó que las cámaras de televisión retransmitirán todo el ciclo sevillano condicionando el comienzo de San Isidro, que tendrá que retrasarse por las tardías fechas de la Feria de Abril, que caerá íntegramente en mai.

Dans son rôle de mandataire en Espagne du jeune matador péruvien Andrés Roca Rey, vainqueur de la saison 2018, Ramón Valencia a déclaré qu' »il a eu une saison et heureusement, c’est déjà quelqu’un qui doit être la base de toutes les foires ».

Agence EFE