le torero rocher roi Il voulait partager à travers ses réseaux sociaux une lettre sincère quelques jours avant les adieux de son frère, Fernando Roca Rey, des arènes ce dimanche dans les arènes de Acho. Pour cette raison, le Péruvien a écrit ces lignes qui sont maintenant reproduites intégralement :

« Quelle admiration j’avais pour toi, je t’ai et je t’aurai toute ma vie, pour ce que tu as représenté pour moi, mais surtout pour la tauromachie au Pérou.

Un torero fait sur des chemins de terre et à plusieurs mètres au-dessus du niveau de la mer, parfois sur des places sans infirmerie et souvent sans médecins pour vous sauver la vie si un python taureau vous blesse. Tout, parce que ta philosophie t’a amené à être un guerrier passionné pour ce que tu fais, quelque chose que tu m’as transmis depuis que je suis enfant.

Il y a des moments où ceux d’entre nous autour de vous n’ont pas compris certaines pensées ou actions, car peu sont à la hauteur d’un guerrier comme vous, prêt à tout, même à mourir pour ce que vous aimez. Il est difficile de comprendre un être différent, souvent incompris.

Merci de magnifier la tauromachie dans le Pérou, pour remplir les places dans les villes, pour votre ambition et pour être devenu une idole nationale pour beaucoup d’entre nous. Aussi pour être mon exemple, pour être mon professeur, mon ami, mon partenaire…, pour me motiver à chaque fois que je traverse des moments difficiles, des moments que seuls vous et moi connaissons à quel point ils sont difficiles en privé, mais surtout, merci pour étant mon frère.

Les larmes aux yeux, je t’écris ces lignes quelques jours avant tes adieux au ring. Je n’ai qu’à vous remercier, et je le fais au nom de toute la tauromachie péruvienne, pour votre engagement et votre amour pour la tauromachie.

Merci pour tout, ton frère Andrés.