ETEspagne et la moitié du monde célèbre le Semaine Sainte. Cela dépasse le sens ecclésiastique ou religieux de la passion de Jesus de Nazaret. Ce qui est célébré, c’est que nous restons unis par une série de croyances ou de méthodes ou de désirs qui nous identifient. Ils font de nous ce que nous sommes, célébrant en quelque sorte le droit légitime à une identité sans frontières ni appartenances autres que celles qui découlent de notre propre identité. Nous sommes ce que nous étions, ajoutés à ce que nous sommes maintenant et à ce que nous voulons être plus tard. Et la Semaine Sainte a, chaque année et chaque nouveau printemps sorti, le cri unanime de l’identité, de la sienne. Et dans cette identité collective, presque spontanée, cortèges et taureaux.

Rien de ce qui survit au passage du temps n’est un anachronisme, s’il maintient l’utilité de l’union entre les générations. Les arrière-grands-parents et les arrière-grands-parents et les parents et les grands-parents ont vu des taureaux dans Séville et en Málaga, et en France et Madrid, tandis qu’ils contemplaient les mêmes pas et entendaient les mêmes flèches dans les rues, jour et nuit. Leurs enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants font de même maintenant. La plus grande des traditions n’est pas leur rituel, mais cela symbolise que l’histoire du temps et son passage, lent ou rapide, ne peuvent rivaliser avec cette racine profonde qui détient notre identité. Le temps avec son vent déracine ce qui est stérile, occurrence ou superficialité. Il n’y a pas d’ouragan qui ne défaille devant l’insistance de l’authentique.

Ce n’est pas seulement une question de foi en une religion ou une croyance, tout comme ce n’est pas seulement une question de mari aux Taureaux. Cette semaine, les rues austères de Castille, avec plus de grâce au fond Séville soit Málagapresque ancestralement dans les villes de Aragón ou dans Galice, dans Catalogne ou Le pais Vasco, avec ses airs mauresques dans j’ai soulevé, toutes formes du même fond, se souviennent de la même chose. Ce que nous sommes et d’où nous venons. Chaque lieu à sa manière, comme chaque passe-temps de Taureaux à sa manière il voit Taureaux. Ce n’est pas une question de foi ou de passe-temps, c’est une question de liberté.

Il n’y a pas de dictature, de démocratie, de république ou de monarchie qui ait pu faire avec le peuple et ses traditions. Chaque régime et son époque ont emporté ce qui n’était pas un peuple. Autant les dirigeants encore de ce pays ont insisté contre les intouchables comme Taureaux et Semaine Sainte, ils n’ont pas réussi à l’éradiquer ou à l’affaiblir. Ce qui est intouchable, ce n’est pas le dogme, ni la norme, ni la liturgie elle-même. L’intouchable, c’est le peuple, le peuple de tous les temps, qui réitère son affection et sa passion pour ces symboles. Il n’y a pas de ville sans symboles. Et qui n’admet pas le taureau dans Espagne, aigle sur Mexique ou se croiser dans tant de pays, n’admet pas ces peuples.

Il y a dans le Semaine Sainte rébellion populaire dans la mémoire ancestrale, rêves de liberté. La crucifixion était le système de la mort publique, lente et cruelle, pour l’esclave et le rebelle. Ce n’était pas la méthode de mort persane ou romaine pour le criminel de droit commun. Il y a une croix quand il y a rébellion pour des rêves de liberté. C’est curieux, pour le dire d’une certaine manière, le bar ouvert que ce Gouvernement, qui vit ses dernières minutes, a eu contre cela et d’autres traditions. Ceux-ci étant des symboles de libertés. Libertés civiles, libertés religieuses, libertés d’appartenance. Toute cette mode pseudo-politique, qui a tenté de renverser l’identité spontanée mais insistante des Espagnols partout, a échoué.

Le corridas de taureaux En 2023, ils ont une année qui semble exceptionnelle. Des jeunes de toutes conditions et de tous lieux ont déjà dans le Arènes votre point de rendez-vous. Il n’y a jamais eu cette rivière de sang neuf. Comme ils rempliront aussi les rues des cortèges, appelés par la curiosité innée qui non seulement ne tue pas le chat, mais le convainc aussi que ce qu’il contemple fait partie de son identité, de son droit, de sa liberté.