Simon Casas et le sénateur mexicain et dirigeant syndical, Pierre Do, ont rendu public l’accord, déjà signé il y a des mois, par lequel ils sont devenus partenaires dans le but de réaliser des synergies qui aident la tauromachie espagnole/française/mexicaine en période de nombreuses questions. Actuellement, Simon Casas gère les arènes de Nîmes, Béziers, Albacete et participe avec Carré 1 dans Les ventes de Madrid. Pierre Do Il est un homme d’affaires sur plusieurs marchés mexicains importants. Haces et Casas conviennent qu’il s’agit d’une opération visant à unir les liens dans la tauromachie des trois pays, à une époque menaçante de l’extérieur et avec des problèmes typiques de la mondialisation économique, de sa structure commerciale interne.

Pierre Do affirme à bullworld Quoi « Il s’agit de faire un pas vers l’unité de la tauromachie, de réaliser l’union des pays qui partagent la culture taurine et d’unir leurs forces face à cette stratégie mondiale d’interdiction qui est déjà là. Nous ne voulons pas que ce que nous voyons se produise au jour le jour, nous ne pouvons pas rester les bras croisés en regardant ce qui se passe au Mexique, en Espagne, ce qui se fait en France et ce que l’on subit au Venezuela ou en Colombie, faute de la nécessaire implication du monde du taureau ».

Simon Casas se concentre sur cette idée: « Nous avons un contexte difficile, peut-être le plus difficile de toute l’histoire de la tauromachie. D’une part, la carte taurine, sociale et marchande mondiale commence à perdre beaucoup de terrain, ce qui signifie que, de plus en plus, chaque pays a tendance à chercher des solutions isolées dans sa stratégie ».

« Qu’avons-nous fait face à cette réalité de perte sociale et marchande ? Comment avons-nous réagi à cette réalité négative ? Avec une stratégie de programmation qui ne regarde que l’intérêt de chaque lieu, tout au plus celui de chaque pays. Es necesario ampliar el horizonte, ver la realidad total para poder hacer frente a los problemas de esa realidad en España, en Francia y en todo América, y la aportación de México, como potencia histórica del toreo a través de la sinergia con Pedro Haces, c’est très important. »

Pierre Do Oui Simon Casas Ils se sont réunis ces jours-ci, à la veille de la saison 2023, pour analyser les actions qui contribuent à revitaliser la tauromachie mexicaine et qui donnent de l’espoir pour l’avenir pour parvenir à la normalisation. Comment l’Espagne et la France, avec leurs corridas, peuvent aider à réduire la distance entre eux, en promouvant que les toreros mexicains soient sur de bonnes affiches en Espagne et en France.

« Il n’est pas bon que la tauromachie soit séparée. Nous avons fait encore plus de frontières, plus de douanes, plus d’obstacles à la tauromachie mexicaine vers l’Espagne et la France. Aujourd’hui, nous avons d’importants toreros mexicains. Il y a des années, lorsque les corridas entre l’Europe et le Mexique étaient plus fluides, cela aurait été un véritable choc. Je me demande ce qui se serait passé au Pérou il y a des décennies, s’il y avait eu une Roca Rey ou si la Colombie serait ce qu’elle est, si elle avait eu un César Rincón. Mais l’isolement actuel signifie que moins d’opportunités sont générées, avec des signes d’ostracisme. Nous allons travailler pour que ce flux et cet échange d’idées, de projets, d’entraide ait lieu, au-delà des frontières, parce que l’ennemi n’en a pas.