Eh bien le « Matilla » c’est-à-dire les frères Garcia Jiménez, ils ont fait un bon parcours. Bon dans différents types, de bonne facture. Le troisième bon et d’un python gauche profond. Et la quatrième catégorie en bravoure et noblesse. Deux gros taureaux. Une de mobilité à hauteur moyenne et compliquée par le piton gauche. De bonne embroque mais de peu de puissance la pièce. Le cinquième était doux mais noble, et le sixième sans fond.
D’un défaut ils sont nés ou pourraient même accroître leurs vertus : leur petite bagarre en bâtons. Les quatre premiers ont cherché les tours sur la cuirasse et quand ils ont été fixés, ils n’ont pas été utilisés. C’est pourquoi ils sont arrivés crus et bien entiers sur la béquille. Rien de porté. Comme la corrida n’est pas une tentation, elle n’est pas honteuse. De plus, si le troisième se conforme bien, cette chance n’est pas de retour sur le ring. C’était un taureau de vaches.