PHOTO JMVIDAL POUR L’AGENCE EFE

Le maestro Juan José Padilla a annoncé que la prochaine sera sa dernière saison active. Après 25 saisons de tauromachie, et ayant été figure dans le deuxième circuit (corridas dures) et dans le premier (corridas commerciales), un grand torero quittera la robe de lumières, mais je suis sûr que pas le tailleur court, car sans doute que nous le verrons dans certains festivals.
Il va nous manquer, car Juan José est une partie très importante de la scène taurine mondiale, du dernier quart de siècle, puisqu’il a triomphé en Espagne, en France, au Portugal (à Lisbonne, il est aussi idole ou plus qu’en Pampelune, c’est-à-dire ), dans toute l’Amérique latine, et bien sûr c’est un homme qui se fait remarquer partout où il se trouve ; sa personnalité forte et passionnée remplit toute la scène dans l’arène et dans la rue. Sa tauromachie variée, son énorme énergie, sa passion dans tout ce qu’il fait, son dévouement, son honnêteté professionnelle ont marqué une époque dans la tauromachie.
Il n’y a pas un seul fan au monde qui, après avoir vu Juan José Padilla, soit resté indifférent, ou puisse dire qu’il ne s’est pas rendu, même au-delà de ce qui était raisonnable, selon les conditions du taureau.
La pureté de sa voie des banderilles y restera pour toujours, et pour les professionnels à s’inspirer.
Son dévouement et sa force au sabre seront également un miroir où les futurs professionnels pourront se regarder.
Avec la cape et la béquille, il s’est démarqué par sa variété, son dévouement et sa capacité à tuer des taureaux qui semblaient impossibles. On l’a vu maintes fois couper les oreilles d’un taureau qui a priori n’avait pas de laissez-passer, mais en insistant, en persistant, en risquant et en appliquant sa tauromachie, il a réussi à exciter le public et à réussir.
Comme tous les toreros, il aura quelques détracteurs, mais les bons fans, même ceux qui ne se considèrent pas comme des padillistes, devront reconnaître sa valeur, son professionnalisme et à plusieurs reprises, même son héroïsme.
Padilla est l’un des toreros, et il n’y en a pas beaucoup, qui ne déçoit jamais le fan qui achète un billet pour le voir, jamais !
Il part après avoir triomphé sur toutes les places du monde, même après avoir ouvert la Puerta del Príncipe, ce que de nombreuses personnalités n’ont pas atteint. Bien qu’il ait une épine en lui, car bien qu’il ait passé un bon après-midi à Madrid, il n’a pas réussi à ouvrir la grande porte de Sales. Si Dieu le veut, je pourrai y parvenir la saison prochaine.
Maître Padilla a toujours été fidèle à sa tauromachie et à sa façon d’être en tant que personne, en tant que véritable homme, c’est pourquoi il repartira avec la reconnaissance de toute la tauromachie, mais surtout avec le respect et l’affection de la tauromachie et de la non-tauromachie. .
Maître, puissiez-vous être très heureux dans votre nouvelle vie !
Rafael Comino Delgado