Nou lui donner plus de tours. Ils sont différents. Parce qu’ils ressentent et interprètent différemment. Parce qu’ils placent l’expression avant l’attitude et le sentiment avant la régularité. Parce que la technique les intéresse juste assez et qu’en temps de tauromachie préétablie, ils économisent une après-midi ou justifient une balade par une poignée de détails. Paul Aguado il l’a brodé avec la cape dans le quatrième de Automne Oui Ortega sculpté deux séries avec le droit de classe superlatif. Il y a trente ans, les gens sont sortis de la place en se battant. aujourd’hui abandonné Les ventes désabusé. Qu’est ce qui a changé?
Fondamentalement, que nous vivons à une époque où nous exigeons le triomphe quotidien. L’excellence tous les après-midi. Et au milieu de ce maelström nous perdons toreros de ce bâton. la course de Le pilierde formes et de volumes différents, avec une copie contestée mais très reconnaissable dans son cadre en raison de sa physionomie, manquait de race et de classe pour mener à bien un travail rond, mais, à l’exception du lot de Urdiales, qui ne pouvait presque rien prouver, a permis Aqueux Déjà Ortega tracer une sorte de tauromachie qu’on ne voit plus, et qui est en danger d’extinction.
En ordre chronologique, Aqueux Il a été le premier à le revendiquer. C’était au troisième, croix haute, échasse. Il a percuté le manteau du sévillan avec son fils, qui l’a transpercé plus haut. Lui lancer la basket, le bercer, gagner du terrain, sans affectation. Avec beaucoup de naturel. Superbes pieds moyens ensemble. De grande cadence et lenteur. Avez-vous vu des vidéos de l’enseignant pépé louis? Ça me l’a rappelé… Ils l’ont mesuré à la cuirasse avant un saut de tablier sensationnel, attaché avec une autre demi-sommet, s’enroulant autour du taureau, qui a ensuite perdu un peu de zèle à la fin de l’embroque.
Le prologue muleteril avait beaucoup de force. Dans les terres des neuf, avec de précieux genoux muletazos au sol. Là, le torero a commencé, avec sa main droite, une tâche parsemée de moments de grande catégorie, qu’en raison de circonstances différentes, il n’a pas fini d’amalgamer. Par exemple, parce que le taureau manquait de course pour suivre la tromperie du troisième muletazo, juste au moment où le lot allait se casser, parce que le public en profitait alors pour censurer le placement ; puis, le torero a cédé la place à l’animal et ça a recommencé… Il y a eu d’excellents muletazos, des coups précieux et une demi-longue après quoi il a été obligé de saluer.
Puis vint le Ortega dans le cinquième : longueur de poutre, viande lâche, coin avant, lavage du visage et égouttage de l’arrière-train, ce qui a été protesté au départ. Entre les protestations et les jurons, les premiers tiers se sont développés… jusqu’à ce que le sévillan prenne la béquille, sur le terrain des sept, le soulève et lui donne de la chaleur par le bas dans un début de tauromachie très coûteux. Tout décrit au ralenti. Il a donné du temps au taureau entre séries et séries, aussi entre une passe et une autre, car l’animal manquait de force. Il la caressa très subtilement, épelant chaque béquille de sa main droite. Et il a dessiné deux séries d’une catégorie superlative. Quand il a pris la main gauche, le taureau a baissé le rideau. Il a échoué, n’a pas répondu aux citations et la tâche, qui avait pris son envol, a baissé le ton. retourné à droite Ortegadéjà avec le taureau très posé, avant d’aller chercher l’épée et de couronner son travail d’une pleine fente.
Les cabals, tout comme ils l’auraient fait il y a trente ans, ont demandé son oreille. Mais ils étaient une minorité. Pour quelques autres, ceux qui avaient protesté contre le taureau de départ, voir des mouchoirs sur les étals paraissait une hérésie et ils ont protesté jusqu’à leur retour sur le ring… Les autres, majoritaires, sont restés indifférents. C’est ça qui est inquiétant… Avant et après, aucun d’eux n’a pu boucler la boucle. était plus proche Ortega dans le second, il a transpercé avec plaisir à la fois dans la salutation et dans un gracieux galeo de chicuelinas avant que le taureau ne montre sa véritable condition sur la béquille : courte et sans voyage. Aqueux, De son côté, il a vu comment celui qui fermait le carré n’avait pas fini de lâcher dans la cape pour buter plus tard sur le dernier tiers. Pas de cours ni de livraison.
carré ouvert Urdiales, un autre torero en dehors des clichés quotidiens, qui, dans un confinement de possibilités aussi étroites, a tiré au sort le lot d’options moins nombreuses. Noble et doux le premier, dont il a extrait du muletazo long et propre, et s’est justifié avec le quatrième, peut-être le plus terne de l’envoi. De plus, il les a liquidés tous les deux rapidement et bien avec de l’acier à la main.