Par Germán D’Jesus Fermé
La corrida, -la deuxième de la foire- s’est déroulée avec un demi-carré, par un après-midi frais, les taureaux ont été chassés de terrain long et un pour les rejones Les Ramirez. Le Vénézuélien a ouvert la place Marcos Peña « El Pino »dans les premières attaques du torero à un taureau dans une corrida il perd ses mains, avec la béquille il commence par des passes, doucement et calmement il donne un lot de cinq mains droites, ce qui fait sonner la musique, il termine avec des manoletinas , il cherche l’égaliseur , épée arrière qui fait son effet et le taureau tombe, la première oreille de l’après-midi.
Quart d’après-midi, quatre passes à droite, cinq naturelles et il termine par une passe de poitrine, après deux mains droites il entend la musique, naturelle longue et tempérée, coup d’épée et le taureau tombe, applaudissements et oreille.
deuxième taureau, José Garrido recrue au colisée, trois chicuelinas, donne le taureau à Johan Santana, quatre passes, une série de mains droites très calmes, cinq naturels finissant par un lampadaire, la musique retentit, sans l’aide de quatre naturels, deux tourniquets genoux, fente allongé, premier avertissement, échoue à la première tentative d’émeillage, le taureau tombe à la deuxième tentative. Oreille.
cinquième après-midi, gracieux, quatre pieds verónicas ensemble, le droitier d’Estrémadure cinq muleta coups de genou au sol, avec espace et placement il lui donne quatre mains droites, une autre série à droite finissant par le haut, quatre naturels avec le fond le pasodoble, il s’enroule autour du taureau, se termine par une garniture de torero, le taureau tombe sans la pointe des pieds. A l’unanimité le souverain remplit le colisée de blanc, deux épis décernés, le torero invite l’éleveur Carmen Rosa Longfieldpour faire le tour du cercle, arborant fièrement ses deux oreilles coupées.
Troisième taureau de l’après-midi pour François de Manuel, commence par d’excellentes verónicas, l’Espagnol offre au public, une tranchée par le piton gauche, deux tours de mains droites très douces et calmes, avec deux naturels profonds, il écoute de la musique en récompense de son travail, commence le tour avec un guindeau, et une série avec les mains droites, il finit haut, avant de tuer il perd la béquille, trois quarts d’épée, ce qui fait son effet. Le souverain demande l’oreille et la présidence lui donne la seconde, sécurisant la grande porte du Cristo Rey du Colisée de Tovar.
Sixième dans l’après-midi, devant un taureau joyeux, il ouvre sa cape avec de belles verónicas se terminant par des chicuelinas, François de Manuel offre le taureau au président du COREMER, Chérif Aysami. Il donne deux mains droites profondes, le taureau lève la tête avec mauvaise intention, dangereux, le matador se rend, il ne peut rien faire d’autre, le coup d’épée met du temps à doubler.
Le septième et dernier de la soirée, une copie de Les Ramirez très compliqué pour celui qui est à cheval, François Xavier Rodriguez. Une lance bien placée, le taureau serre, change de cheval, place la banderille dessus, la deuxième banderille, troisième et quatrième banderille bien nettes, prend la lance de la mort, à sa première tentative il pique, premier avertissement. l’exceptionnel Jonathan Guillon prends la béquille et l’épée, pique, deuxième pique, deuxième avertissement, troisième avertissement, il va au corral vivant Les Ramirez.