Le dimanche des Rameaux 2015 est entré dans l’histoire de la tauromachie grâce à la virilité d’un Ivan Fandino qui a été annoncé en solo dans Les ventes pour faire face a six taureaux de différentes fermes. Toutes les devises de la collection de soi-disant ‘dur‘, avec laquelle quand on se tient devant et qu’on lance la pièce en l’air, les piles l’emportent sur les faces et la possibilité d’obtenir le gloire se réduit. Pour plus INRI, quatre taureaux de cinq ans. Une audace.

Au-delà du résultat artistique, le simple fait d’accrocher le « Pas de billets » dans la plus importante arène du monde était déjà un retentissant succès pour un torero dans le meilleur moment de sa carrière et peut-être sans avoir besoin d’affronter une entreprise d’une telle ampleur. Mais il voulait éclater ça et mettre tout le monde en ligne…

Dans une société où le ‘ici et maintenant‘, il semble que des actes comme celui-ci ne reçoivent que la valeur qu’ils ont quand le temps passe. Et oui, comme le montre aujourd’hui une brève promenade dans les réseaux sociaux, au fil des années, acte du 29M d’Iván Fandiño à Madrid collectionne les importance qui à son époque semblait diminuée. Personne n’a oublié cet après-midi.

Un 29M dont on continue tous à se souvenir huit ans plus tard, au-delà du fait que cet après-midi l’homme en costard gris plomb et or a quitté Las Ventas à pied après avoir mené une bataille sans précédent. UN combat dans lequel le gladiateur n’a pas obtenu le triomphe que beaucoup voulaient, bien que d’autres pas tellement. La pari c’était en vain. L’attente s’est transformée en déception. Mais huit ans plus tard, personne n’oublie cet après-midi.