Il y a des dates décisives dans la vie d’un torero qui marquent un avant et un après… et ça pourrait être le cas de AQUILINO GIRON qui débutera à Séville dans les corridas nocturnes en juin avec une course de taureaux par le Parti Résine.

Un torero encore à découvrir et né à Baza il y a 24 ans sans antécédent familial tauromachique : « Depuis toute petite je ressens une attirance pour la tauromachie, c’est quelque chose d’inné que je porte au plus profond de moi“. A seulement 15 ans, il a l’aventure d’aller à Madrid et de s’inscrire à la Fondation El Juli où il passe 3 ans dans la ville d’Arganda del Rey. Dirigé par le banderillero actif Antonio Jiménez Ecijano II, il s’installe à Écija et représente l’école de tauromachie dans les corridas de Canal Sur, étant finaliste au concours : « Dans les deux cas, j’ai beaucoup appris et je suis très heureux de ces étapes de ma vie“.

en 2015 AQUILINO GIRON Il a fait ses débuts avec des picadores dans son Baza natal et a coupé 4 oreilles, mais depuis lors, il n’y a pas eu beaucoup de festivités dans lesquelles il a été annoncé, parfois il n’est pas facile d’assumer cette situation et de gagner en force pour continuer à s’entraîner et à se sacrifier pour cette profession : « Eh bien oui, depuis mes débuts avec les picadores, il y a eu 6 corridas, mais comme on l’a toujours dit, c’est une course de longue distance dans laquelle il faut supporter des arrêts et des ennuis à plusieurs reprises, mais il est surmonté avec le fans que j’ai et l’illusion de réaliser mon rêve. »

Les opportunités sont rares et il faut continuer en se basant sur beaucoup de sacrifices : « Il n’y a pratiquement pas d’opportunités et il y a beaucoup de toreros qui veulent se battre, le nombre de célébrations et surtout chez les génisses avec picadores a beaucoup baissé et tout devient beaucoup plus difficile ».

Mais AQUILINO GIRON C’est pourquoi il ne baisse pas la garde, il n’arrête pas de s’entraîner et il a été concentré et très mentalisé l’hiver. « La préparation a été basée sur l’entraînement physique et la tauromachie dans la salle et aussi sur le terrain, des brutes… vivant pour le taureau ».

Le bilan de la saison 2017, où AQUILINO GIRON Il a été prodigué dans les corridas du soi-disant « dur » sur des places telles que Cebreros, Fitero, Peralta, Tordesillas….: « Très positif sur le plan personnel car même si je n’ai pas beaucoup combattu, mais les corridas que j’ai disputées m’ont donné beaucoup de confiance, car elles étaient fortes et je me voyais capable de les affronter ».

Mais dans ce 2018 les illusions se renouvellent et il y a des engagements importants à affronter : «De cette saison j’espère ce que je crois tous mes compagnons, que le taureau sorte tous les après-midi pour pouvoir le cailler avec la béquille, bien le tuer et lui couper les oreilles tous les jours, pour ne pas cesser de se battre et faire mon chemin .“. Des engagements importants comme Séville le 21 juin et le 15 juillet à Céret vous attendent AQUILINO GIRON et ce qui s’y passe peut servir de tremplin pour atteindre vos objectifs : « J’assume ma présentation à Séville avec beaucoup d’enthousiasme et de responsabilité. C’est la place la plus importante jusqu’à présent dans laquelle je pourrai faire la promenade et bien sûr je ne veux pas passer inaperçu. Séville est une date clé et je suis conscient qu’une partie de la saison peut être résolue en marquant fortement“. Aussi Céret est une citation importante : «Ce sera ma présentation en France et dans une arène où le taureau sort très fort, mais aussi une touche d’attention pourrait faire mon chemin dans le pays voisin“.

Et marcher sur Sales n’est pas exclu : « La possibilité d’aller à Madrid est là… bien sûr, en fonction de mes performances à Séville, je pourrais y aller tôt ou tard.“.

Ce jeune torero transmet tant d’illusion AQUILINO GIRON qui d’en bas essaie de faire son chemin en se basant sur l’effort, le sacrifice….ils nous disent que c’est un torero courageux, un de ceux qui s’immobilise vraiment, un de ceux qu’il faut voir parce que ça vaut le coup…et il se définit sans concept concret : « J’aime combattre long, profond… tempéré, mais aussi soumettre et posséder l’attaque du début à la fin. Bien sûr, vous ne pouvez pas toujours faire la même chose car chaque taureau est différent et a besoin de choses différentes, mais je me considère comme un torero volontaire qui sait ce qu’il veut et sait ce que les choses coûtent.“.

C’est assez clair : « Ma plus grande obsession est de livrer dans l’arène, que le fan rentre chez lui en sachant que j’ai tout donné et je vais à l’hôtel avec la claire conscience d’être laissé vide dans l’arène“.

Avec ces valeurs, il est sans aucun doute un torero AQUILINO GIRON qui doit être vu, j’espère que ces engagements qui marqueront sans aucun doute sa saison qui débute samedi prochain 19 mai à Abrucena (Almeria) lui donneront l’occasion de montrer toutes les qualités qu’il chérit.